Optimiser l’efficacité du désherbage en sortie d’hiver grâce aux adjuvants

Publi-rédactionnel

bien réussir son désherbage sortie d'hiver. Crédit photo : Michaël Godiet

 

Les tendances en matière de désherbage évoluent et les pratiques doivent s’adapter aux différents contextes. En cas de fortes pressions graminées, et pour gérer les populations résistantes aux anti-graminées de la famille des sulfonylurées, un programme d’intervention dès l’automne suivi d’un rattrapage en sortie d’hiver apparait comme une stratégie gagnante.  Un passage précoce en sortie d’hiver s’impose pour rattraper les adventices qui seraient passées au travers du désherbage d’automne et susceptibles d’accroître le stock semencier pour les cultures suivantes. « Beaucoup d’agriculteurs se sont retrouvés à faire l’impasse en sortie d’hiver et ont été confrontés à une population croissante de graminées en fin de campagne. Le rattrapage en sortie d’hiver peut donc s’avérer indispensable si la densité d’adventices au m² dépasse le seuil de nuisibilité », argumente Frédéric Pagès, chef de marché adjuvants  De Sangosse

 

Désherber précocement et avant de fertiliser

La recherche de l’efficacité est toujours un gage de réussite sur le plan technique et économique

Pour optimiser l’efficacité du désherbage en sortie d’hiver, quelques prérequis techniques sont à rappeler. D’une manière générale, il faut intervenir au stade jeune des adventices, c’est-à-dire avant montaison. Donc plus on tarde, plus on risque l’échec. En plaine, le réflexe consiste souvent à ressortir le tracteur en sortie hiver pour faire l’apport d’azote. Mais dans ce cas, les mauvaises herbes profitent elles aussi de la fertilisation. Un désherbage précoce en sortie d’hiver (janvier à février) avant l’apport d’azote sera plus efficace qu’après l’apport d’azote.

Il faut avoir en tête que pour maintenir une efficacité optimum, aujourd’hui plus de 50% des traitements herbicides se font avec un adjuvant. « En sortie hiver, les conditions hygrométriques sont souvent faibles (inférieures à 30% d’hygrométrie) tout comme les températures. Une double adjuvantation, une base d’huile avec du sulfate d’ammonium permet de capter l’hygrométrie et ralentit le dessèchement, ce qui permet une meilleure pénétration du produit dans le temps », explique Frédéric Pagès et de préciser « l’ajout de sulfate  apporte aussi un plus dans le cas d’eau dure, (chargée en cations métalliques type Ca2+, Mg2+ ou Fe2+)»

Polyvalence des solutions adjuvantes

L’efficacité est aussi un gage de réussite sur le plan environnemental, chercher le 100% d’efficacité conditionne la baisse des IFT liés au désherbage et adjuvanter sa bouillie a montré ses preuves quant à la limite de la dérive.  « Nos solutions d’adjuvants  associent à la fois huile et mouillant afin de garantir l’étalement des gouttes et leur pénétration à travers la cuticule cireuse des graminées, même lorsque les conditions climatiques sont défavorables, et de limiter l’évaporation par un ralentissement du dessèchement des gouttes. Aussi l’adjuvant permet de recalibrer les gouttes en sortie de buse et d’en homogénéiser la taille pour éviter les risques de diffusion dans l’environnement. D’autres solutions à base d’hyper-mouillant sont particulièrement adaptées lorsque l’on travaille à très bas volumes », détaille le responsable.

In fine, en plus de l’efficacité, il faut rechercher la praticité ; l’association de plusieurs critères technologiques  (huile et sulfate)  réunis  au sein d’une même solution adjuvante, c’est aussi un gain de praticité et de facilité d’usage pour l’utilisateur

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