Les prix alimentaires mondiaux en forte hausse

L’indice des prix alimentaires mondiaux continue de progresser en septembre 2021, et par rapport à la même période en 2020, il est en hausse de 32 %. Photo : Delphotostock

Selon la FAO, l’indice des prix alimentaires mondiaux continue de progresser en septembre 2021, et par rapport à la même période en 2020, il est en hausse de 32 %. Dans son communiqué publié le 7 octobre 2021, la FAO précise que cette hausse est liée à un resserrement de l’offre et surtout une forte demande de denrées alimentaires, en particulier sur le blé et l’huile de palme.

Le prix des céréales est en hausse de 41 % sur un an. "Le blé nous intéressera particulièrement dans les semaines à venir, car il faudra voir comment évolue la demande face à l’envolée des prix ces dernières semaines", commente Abdolreza Abbassian, économiste à la FAO.

Les huiles végétales sont principalement tirées par l’huile de palme, les prix sont au plus haut depuis dix ans. Une situation qui s’explique par la forte demande et le manque de travailleurs immigrés en Malaisie pour assurer les récoltes.

Le prix des produits laitiers, dans une moindre mesure, est aussi en hausse, tous comme les produits carnés, notamment ovins et bovins, tandis que les prix de la viande porcine et des volailles sont en baisse.

Concernant les prix du sucre, ils sont en hausse de 53 % sur un an, notamment en raison de la hausse des prix de l’éthanol au Brésil (justifiée par une contraction de la production de maïs). Cependant, les bonnes perspectives de production en Inde devraient détendre les marchés.

La FAO rappelle que la production mondiale de céréales a atteint un niveau record en 2020-2021, avec 2 800 milliards de tonnes, mais elle est insuffisante au regard de la demande estimée à 2 811 milliards de tonnes. Cette demande est en hausse de 49 millions de tonnes par rapport à la campagne précédente. Elle s’explique par une forte demande du blé en alimentation animale. L’incorporation du blé se fait au détriment des céréales secondaires dont les prix sont trop chers sur les marchés mondiaux. Enfin, la FAO précise que le rapport stock/utilisation est désormais estimé à 28,4 %, en baisse par rapport à la campagne précédente, mais il est pour l’heure satisfaisant, selon l’institution.

Marchés agricoles

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15