La crise pourrait avoir un effet durable sur la demande de pétrole

La crise pourrait avoir un effet durable sur la demande de pétrole. © NJ/Adobe Stock

Télétravail, baisse des voyages d’affaires, du tourisme, et si le changement des habitudes de consommation initié pendant la crise sanitaire allait durer et s’installer dans le temps ? C’est en tout cas ce à quoi s’attend l’Opep, l’organisation des pays exportateurs de pétrole.  

Dans ses perspectives, l’Opep estime que la demande de pétrole devrait, en 2045, être équivalente à environ 109 millions de barils par jour contre 100 mb/j en 2019. Toutefois le cartel met en avant deux scénarios différents en fonction des différentes régions du monde. En effet, l’Opep distingue les pays de l’OCDE ( au nombre de 37) des pays non membres de l’OCDE. Selon le rapport de l’Opep, la demande de pétrole dans les pays de l’OCDE devrait plafonner à environ 47 mb/j jusqu’à 2025 pour ensuite baisser jusqu’à 35 mb/j en 2045. Le scénario est inverse pour les pays non membres de l’OCDE, la demande devrait passer de 52 mb/j en 2019 à 74,3 mb/j en 2045 (soit une hausse de plus de 22%).

Comment expliquer ces projections ? Pour l’Opep, la crise sanitaire pourrait avoir un effet durable sur les habitudes de consommation : recours plus accru au télétravail, déclin des voyages d’affaires et de tourisme. Sans compter aussi l’essor des véhicules électriques qui devrait peser sur la demande en énergie fossile.

Quoi qu’il en soit, l’organisation prévoit que la demande mondiale soit en hausse d’environ 25% d’ici 2045 et qu’à cette échéance, le pétrole devrait encore représenter un quart du mix énergétique mondial.

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