Betterave : limiter les chocs à la récolte

La betterave suit le circuit classique comme les autres dans l’arracheuse. Photo : DR

Les chocs sur la betterave s’accompagnent irrémédiablement d’une perte en sucre. Pour aider les betteraviers à mieux régler leur arracheuse, Tereos a créé la betterave connectée. Récoltée avec les autres betteraves, elle analyse en temps réel les chocs qu’elle peut subir.

 

Connaissez-vous la betterave connectée ? Elle est la copie conforme de ses congénères : même poids, même forme mais sans les fanes. La couleur aussi diffère. On la retrouve en bleu ou en orange. Tereos a développé cette betterave en plastique bardée de capteurs, pour mesurer le nombre et l’intensité des blessures infligées à la betterave en temps réel lors de la récolte.

Son utilisation est simple : « Elle se place sur un rang de betteraves devant la machine qui va les récolter. Comme les autres betteraves, elle suit le circuit classique, explique Alexis Tordeur, responsable du service agronomique chez Tereos. Dans l’arracheuse, la betterave connectée est en interaction avec un téléphone portable ou avec une tablette. Grâce à ses capteurs de mouvement en trois dimensions, la fréquence et l’intensité des chocs sont enregistrées en permanence », ajoute-t-il.

Pour identifier les chocs, le conducteur de l’arracheuse se connecte sur l’application de Tereos et il détermine les endroits où il souhaite repérer les chocs sur la betterave. Au passage de la betterave connectée, les données lui sont transmises en temps réel.

« Ce système replace les chocs sur la machine », affirme Alexis Tordeur. La betterave connectée a mis en évidence les endroits de la machine où les chocs sont les plus importants. Il s’agit principalement des organes en mouvement comme le bâti arracheur et la partie nettoyage.

 

La betterave connectée a le même aspect qu’une vraie betterave. La seule différence est qu’elle est remplie de capteurs de mouvements 3D. Photo : DR

Chutes et chocs importants

Cette betterave connectée a servi aux constructeurs pour adapter leur arracheuse. Ropa propose un bâti arracheur qui s’adapte à tous les rangs. « Grâce à la présence d’étançons mobiles sur leur axe de 7 cm de gauche à droite, les virages sont abordés de façon à ce que les racines ne se cassent pas », explique Sébastien Dillies, chargé de communication chez Ropa. Le moment du nettoyage est aussi un point délicat : « La betterave connectée a montré des chocs au moment du nettoyage, quand les betteraves frottent contre les barreaux », indique Alexis Tordeur. Propos rejoints par Sébastien Dillies : « En effet, pour enlever le plus de terre possible, les conducteurs ont tendance à régler la machine de façon agressive. Ropa a donc mis au point un système à sept rouleaux de nettoyage. Ainsi qu’un programme de réglage de dix niveaux d’efficacité pour faire varier l’agressivité en fonction des types de sol rencontrés. » La betterave connectée a également révélé un autre point de choc : les chutes, aussi bien dans la trémie que dans la benne.

« Seules les betteraves qui tombent les premières présentent des lésions sévères », observe Alexis Tordeur.

Jusqu’à 6 % de pertes en sucre

Pendant le remplissage de la trémie, les betteraves tombent de 1 à 1,5 m.

Pour limiter l’impact, Sébastien Dillies pense qu’il faut adopter une certaine conduite : « Le mieux est de ne pas vider la trémie à 100 %. Lorsqu’une betterave tombe sur une autre, le choc est moins important. Le but de l’opération est de laisser environ 100 kg dans la trémie, ce qui n’affecte pas le débit de chantier. »

Point d’impact suivant, passer de l’arracheuse à la benne. Certaines arracheuses sont équipées d’un bras de déchargement en trois parties. Ainsi, la casse est réduite grâce à une hauteur de chute plus faible. De plus, l’élévateur accompagne et ralentit le produit avant sa chute dans la benne ou dans le sol.

Aujourd’hui, avec les différents essais menés par Tereos, cette betterave connectée aide à quantifier les pertes de sucre dues aux différents chocs. « Dans les essais entre des betteraves arrachées sans aucune blessure et des betteraves arrachées normalement, à 250 °C jours cumulés, on estime les pertes de sucre à hauteur d’environ 3 à 4 %. À savoir que 2 % sont liés à la respiration de la betterave et 2 % aux blessures et à leur cicatrisation. Avec un réglage agressif, on peut arriver à des pertes en sucre de 5 à 6 %. Au contraire, avec un réglage doux, on peut se rapprocher le plus possible des pertes inévitables de respiration de 2 % », chiffre Alexis Tordeur.

 

 

Herbicides betteraves : FMC leader dans le désherbage

FMC dispose d’un portefeuille élargi de marques phares sur le marché des herbicides betteraves (Centium© 36 CS, Safari® DuoActive, Venzar©). Une recherche permanente de solutions innovantes et performantes permet à FMC de proposer aux betteraviers français un large panel d’herbicides en lien avec la diversité de leur flore.

L’herbicide Safari® DuoActive, nouvelle innovation de la gamme, a été homologué en mai 2018. Il est composé de 71 g/kg de triflusulfuron-méthyle et de 714 g/kg de lénacile. L’utilisation de ces deux matières actives, en association, permet de maîtriser les flores les plus difficiles dans le désherbage de la betterave (crucifères, ombellifères, mercuriales, morelles, matricaires et amarantes).

FMC se donne les moyens de devenir un acteur durable et innovant au sein du marché de la betterave. Pour en savoir plus sur FMC France et pour découvrir son univers, abonnez-vous dès maintenant au compte Twitter FMC France (@FMCAgro) et au compte Instagram (@fmcagro).

 

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