Baisse de la production européenne de pommes de terre et baisse des surfaces à prévoir

La production européenne de pommes de terre est en baisse de 6% pour cette campagne 2022. Crédit: natara/Adobe Stock

La production européenne de pommes de terre est en baisse de 6% pour cette campagne 2022. Les aléas climatiques (températures et pluviométries) ont impacté les rendements. Mais il existe une grande disparité en fonction des régions.

L’association des producteurs de pommes de terre du nord-ouest de l’Europe (NEPG) a publié les derniers chiffres de production de pommes de terre. Dans la zone couverte, France, Belgique, Allemagne et Pays-Bas, c’est en France et dans certaines régions de Belgique que la production est la plus décevante. Le communiqué de la NEPG précise même que certains producteurs ne sont pas en mesure d’honorer la totalité de leurs contrats.

L’association indique qu’au Pays-Bas, en raison de plus de précipitations et du fait de l’utilisation intensive de l’irrigation, les rendements moyens estimés à 48 t/ha sont très satisfaisants. Dans les zones du nord de l’Allemagne, là aussi, les rendements sont dans la moyenne (42,3 t/ha). En France, le rendement moyen est estimé à 39 t/ha, il accuse une baisse d’un peu plus de 10% par rapport à la moyenne de la dernière campagne et à celle des cinq dernières campagnes. L’association indique que le recours ou non à l’irrigation a pu entraîner des écarts de rendements dans la zone couverte, allant de 30 t/ha à plus de 65 t/ha.

Des coûts de production qui dissuadent

L’autre grand sujet de la campagne en cours et à venir concerne la hausse des coûts de production. "En moyenne dans la zone NEPG, entre octobre 2022 et octobre 2021, les prix de l’électricité ont augmenté de 280% et le prix du diesel a augmenté, en moyenne, de 55%", indique l’association de producteurs. Dans ce contexte de hausse de l’énergie, de prix attractifs de céréales et d’aléas climatiques de plus en plus impactant, il faut craindre une baisse des emblavements pour la prochaine campagne. Aussi NEPG demande d’ores et déjà que l’aval tienne compte, dans les contrats, de cette hausse des coûts de productions s’il ne veut pas prendre le risque de ne pas avoir assez de matières premières pour faire tourner leurs usines de transformation.

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