Surfaces de céréales en baisse pour la moisson 2024

Blé à maturité

Les surfaces en céréales à paille sont en recul pour cette campagne 2024.

Crédit photo S.../Adobe Stock
Compte tenu des épisodes successifs de forte pluviométrie depuis la mi-octobre, l’implantation des céréales, toutes espèces confondues, est en baisse pour cette campagne 2024. Le blé tendre est l’une des deux principales espèces concernées.

« Les surfaces totales de céréales à paille diminueraient nettement en 2024, selon la note d’Agreste du mois d’avril. Elles passeraient de 7,3 millions d’hectares en 2023 à 6,8 Mha. L’ensemble des régions est concerné par ce recul, en particulier celles de la façade atlantique (Bretagne, Pays de la Loire et Nouvelle-Aquitaine) avec une baisse souvent supérieure à 10 %. »

Les surfaces de triticale et de blé chutent le plus

Les surfaces de blé tendre et de triticale sont les plus affectées, avec une baisse respective de leurs surfaces de 7,7 % et 8,8 %.

L’orge de printemps en profite...

Les surfaces d’orge de printemps sont, quant à elles, en hausse, alors que les semis sont encore en cours dans différentes régions, de près de 50.000 ha par rapport à la campagne précédente. Elles atteignent 500.000 ha, soit 10,7 % d’augmentation.

« Délaissée dans les choix d’assolements en 2023, l’orge de printemps apparaît en 2024 comme l’une des alternatives aux cultures d’hiver qui n’ont pas pu être semées, note Agreste. Les surfaces seraient notamment en forte hausse en Nouvelle-Aquitaine (+ 29,9 %). »

Et les betteraves aussi

Les betteraves industrielles sont les autres grandes gagnantes de la baisse des surfaces de céréales à paille, avec une augmentation des surfaces de 4,9 % par rapport à 2023, soit 400.000 ha au total. « Les surfaces se rapprocheraient de celles de 2021 et 2022, restant néanmoins en baisse de 2,7 % par rapport à la moyenne 2019-2023. »

Des conditions de culture à surveiller pour les céréales

Au 8 avril, seulement 3 % des blés tendres emblavés affichaient des conditions de culture très bonnes, 61 % bonnes et 23 % assez bonnes, selon l’observatoire Céré’Obs.

Pour les orges de printemps, la ventilation est sensiblement la même, à une différence près : il semble que les surfaces avec des très bonnes conditions soient anecdotiques... Difficile donc de présumer aujourd’hui de la récolte de cet été.

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