Sur la base du suivi des BSV (Bulletin de santé du végétal), Terres Inovia indique dans un communiqué, qu’à date, il n’y a pas d’inquiétude à avoir concernant la pression en larves d’altises sur la culture du colza.
Plus précisément, les relevés indiquent :
- un niveau d’infestation relativement faible (< 2 larves/plante en moyenne) par rapport aux trois précédentes campagnes dans les régions Centre-Val de Loire, Île-de-France, Pays de la Loire, Bretagne et Poitou-Charentes ;
- pour la Normandie, la pression est un peu plus significative, avec 3 à 4 larves par plante en moyenne.
L’institut note aussi que les relevés de biomasse élevés (> 1,2 à 1,5 kg/m²), le bon développement foliaire, les bonnes fournitures d’azote du sol et les plantes associées jouent un rôle favorable à la culture cette année. Par ailleurs, il notifie que les faims d’azote avant hiver ont été moins fréquentes cette année.
Du côté du ciel, une météo hivernale est bien installée depuis Noël, avec des températures légèrement plus basses jusqu’au 10 janvier. Un redoux devrait arriver en fin de semaine, et les prévisions pour février indiquent que les températures seront conformes à légèrement plus douces que la normale.
Dans ce contexte, Terres Inovia précise qu’il n’y a pas matière à préoccupation à ce jour. "Les parcelles ayant fait l’objet d’une surveillance de la présence d’altises jusqu’à mi-décembre ou celles qui ont reçu une protection appropriée si nécessaire entre le 15 novembre et le 15 décembre, ne donnent pas de raison de s’inquiéter dans la mesure où le comptage n’excède pas 3 à 5 larves par plante (jusqu’à 10 pour les gros colzas bien alimentés)."
Il est par ailleurs rappelé qu’une intervention à cette période de l’année est peu pertinente. L’efficacité est en effet assez aléatoire alors que les larves sont peu mobiles et profondément logées dans les pétioles, donc très peu atteignables.
