Avec une SAU de 530 hectares dont 210 ha en conventionnel et 320 ha en agriculture biologique, Nicolas Jaquet, agriculteur dans les Landes à Onesse-et-Laharie, souhaite maintenir les deux types de conduites sur sa ferme. Néanmoins, l’agriculture biologique a fortement motivé l’achat de matériels de précision, en particulier pour la conduite du maïs doux, qui est aujourd’hui la culture majoritaire sur l’exploitation. La gestion des adventices, préoccupation centrale sur la ferme, a notamment conduit l’agriculteur à investir dans des techniques perfectionnées de guidage par caméra pour le binage.
En 2008, nous avons testé le guidage par GPS sur la bineuse, mais le GPS donnant une image virtuelle, la bineuse allait tout droit sans s’adapter aux courbes des rangs de semis, observe-t-il.
En 2012, en collaboration avec le constructeur anglais Garford, Nicolas Jaquet fait installer sur la bineuse deux caméras et deux roues de direction actionnées par un vérin et une barre de direction.
De cette manière, la bineuse se recalait par rapport au tracteur et corrigeait d’elle-même. Le chauffeur conduisait manuellement mais il avait une marge d’erreur. Nous avons gagné en précision et en confort de conduite.
En 2013, Nicolas Jaquet demande à Philip Garford s’il peut concevoir un système de guidage du tracteur par caméra. Garford met alors au point, pour l’agriculteur landais, un kit d’autoguidage par caméra qui permet au tracteur de visualiser les rangs de la culture. Il s’agit d’une première au niveau mondial.
