Prendre la bêche et réaliser le test Vess pour analyser son sol

Analyser son sol permet de faciliter la prise de décision quant aux pratiques culturales à envisager.

Crédit photo Suphachai
Une bêche, un Smartphone ou des fichiers imprimés, voici ce que demande le test Vess pratiqué en Suisse par AgriVulg Genève pour analyser son sol afin de faciliter la prise de décision quant aux pratiques culturales à envisager.«

Une bêche, un Smartphone ou des fichiers imprimés, voici ce que demande le test Vess pratiqué en Suisse par AgriVulg Genève pour analyser son sol afin de faciliter la prise de décision quant aux pratiques culturales à envisager.

Pour réaliser un diagnostic du sol dans les horizons supérieurs (0-30 cm) et prendre des décisions en matière de travail du sol, le test bêche est une approche de plus en plus pratiquée. Il en existe aussi d’autres, plus rapides, comme le test Vess qui peuvent donner de bonnes indications.

Note élevée = structure de mauvaise qualité 

Le principe est de calculer une note globale de la structure du sol en se basant sur cinq critères visuels qui peuvent être téléchargés sur un Smartphone. Ces critères visuels sont évalués de 1 à 5. Plus la note est élevée, plus la structure est de mauvaise qualité. À l’aide d’une bêche d’environ 20 cm large et 22-25 cm de hauteur un bloc de sol de 25-35 cm d’épaisseur est extrait.

Avant de le mesurer et de l’évaluer, il est nécessaire d’en enlever délicatement les débris et les éventuelles traces de tassement en périphérie du bloc. Le bloc est mesuré dans sa totalité. Puis en le manipulant doucement à l’aide de ses deux mains, il est possible de distinguer des horizons de structure homogène. Le changement de structure se matérialise souvent par de la compacité, des mottes ou agrégats différents, la présence de plus ou moins de racines…

Réaliser ce test plusieurs fois

Chaque horizon est mesuré et noté en se référant à la fiche Vess qui détermine la qualité de la structure : friable, intact, ferme, compact et très compact. La note se détermine grâce à l’observation et aussi quelques gestes comme séparer les éléments, les déliter, presser l’horizon pour rompre un élément non subdivisé naturellement, relever la présence d’agrégats, leur taille, leur forme, leur porosité interne, distinguer les mottes fermées en les brisant et notant la localisation des racines, leur abondance ainsi que la nature des faces de rupture (très irrégulières ou plutôt planes) et la forme des arêtes (arrondies ou plutôt anguleuses).

Le calcul de la note finale se détermine ainsi : somme des notes de chaque horizon x leurs épaisseurs/épaisseur globale.

Au cours d’une démonstration organisée le 9 janvier par l’association Base au lycée agricole de Rouillon, dans la Sarthe, Nicolas Courtois, ingénieur conseil d'AgriVulg Genève en Suisse, estime qu’il est utile de réaliser ce test plusieurs fois dans le temps, notamment en agriculture de conservation.

>>> Selon Nicolas Courtois, ingénieur conseil d'AgriCulg Genève :

« D’un test à l’autre, on peut observer l’évolution des divers horizons. Ainsi, si l’un d’entre eux, par exemple, présente quelques mottes fermées qui ont tendance à se multiplier et deviennent encore plus compactes, l’agriculteur a peut-être intérêt à pratiquer une fissuration de son sol pour le rendre plus souple. Mais aussi, il peut s’interroger sur ses pratiques, allonger sa rotation en multipliant des cultures dont les plantes restructurent plus facilement le sol. »

Cultures

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15