« Nous avons des perspectives et des marges de progression énormes » en agriculture biologique sans apport organique

François Marchand. Crédit Photo : François Marchand

François Marchand s’est lancé il y a cinq ans dans l’agriculture biologique à Saulx-les-Champlon dans la Meuse (55). Il cultive 170 hectares répartis entre céréales (blé tendre d’hiver, blé et orge de printemps, avoine, maïs, épeautre, seigle) et légumineuses (trèfle, pois d’hiver, féverole d’hiver et de printemps, soja, lentille et pois chiche).

Sans élevage sur son exploitation, il met tout en œuvre pour nourrir son sol. « Hormis mes récoltes de grains, je me refuse à sortir de mes champs tout le reste. Rien ne se perd, tout se transforme, explique-t-il. Un sol donne le potentiel qu’il a. Moins on lui apporte de matières et plus ce potentiel est limité. Le rôle de l’agriculteur, c’est d’agir sur de nombreux leviers à la fois. »

Le trèfle fait partie de ses têtes de rotation. Les associations de blé avec du pois ou de féverole avec de l’avoine permettent de cultiver des légumineuses pour la fixation de l’azote dans le système. « Pour favoriser le potentiel du sol, il faut aussi mettre tous les moyens pour réussir ses intercultures en les semant tôt et en les détruisant tardivement. Un point de matière organique gagné, c’est plus de réserve en eau et plus d’humus dans le sol et donc davantage de fertilité. »

« Au printemps, sur céréales d'hiver, j’aère le sol par du désherbage mécanique avec la bineuse et la herse étrille. Ce travail assèche et réchauffe le sol, bon levier d'action qui permet à la vie du sol de reprendre un peu plus vite dans les sols argileux. »

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