Naissance d’un pôle de compétitivité du végétal d’envergure mondiale

De gauche à droite et de haut en bas: Gino Boismorin, directeur général, Bernard Béjar, directeur général adjoint, Yves Gidoin, vice-président et Séverine Darsonville, présidente. Crédit: M-D Guihard/Pixel 6 TM

Végépolys Valley est né officiellement le 27 juin 2019, c’est le résultat du processus de fusion-absorption entre Végépolys et Céréales Valley. C’est une agricultrice, installée près de Clermont-Ferrand, Séverine Darsonville, qui en assurera la présidence et Gino Boismorin, la direction générale.

Jusqu’alors, Végépolys, qui regroupait 400 adhérents, était engagé en France et à l’international dans les cultures spécialisées (maraîchage, arboriculture, cidriculture, viticulture, semences et plants, horticulture, plantes aromatiques et médicinales). Tandis que Céréales Valley, qui comptait 100 adhérents sur le territoire national, était orienté sur des projets concernant les céréales à paille, les oléagineux et protéagineux ainsi que la nutrition santé depuis la récente fusion avec le cluster Nutravita.

Le siège de la nouvelle entité se situe à Angers. Végépolys Valley va représenter plus de 750 projets labellisés correspondant à plus de 2,2 milliards d’euros. Cette décision de fusion-absorption remonte à octobre 2018 lorsque les deux pôles répondent à l’appel à candidatures de la phase IV des pôles de compétitivité engagé par l’État. Ce dernier avait alors donné une réponse favorable à la fusion-absorption des deux pôles avec pour échéance la fin de l’année 2019.

"La mayonnaise a pris très vite, souligne Gino Boismorin, directeur général de la nouvelle entité Végépolys Valley. Nous sommes très complémentaires. Nos équipes travaillent déjà en commun. Par exemple, en raison des rotations longues et des mélanges que nécessiteront de plus en plus les grandes cultures, nous avons besoin des expertises des acteurs des cultures spécialisées. Et les adhérents de Céréales Valley, souvent de grosses structures, ont besoin des entreprises plus petites de Végépolys qui bénéficient d’un véritable savoir-faire spécifique. Je pense au biocontrôle mais aussi à un sujet comme l’eau qui concerne toutes les cultures.  Notre fusion n’a pas pour objectif de réduire les coûts. Nos expertises, grandes cultures et cultures spécialisées, se complètent. Certaines structures adhéraient aux deux pôles, et tous les grands instituts sont présents, d’Arvalis, à Terre Inovia, l’Iteipmai et le CTIFL." 

Les sept axes de travail de Végépolys Valley se scindent selon trois axes en production végétale et quatre axes pour les usages alimentaires et non alimentaires des végétaux.  Plus précisément, l’axe production végétale, qui se veut compétitif, de qualité et respectueux de l’environnement, traite de l’innovation variétale et de la performance des semences et plants, de la santé du végétal, et des nouvelles technologies et pratiques des systèmes de production. L’axe des usages développé pour gagner en qualité, praticité, service et naturalité aborde le végétal pour l’alimentation humaine et animale ; la nutrition prévention santé, le bien-être, la santé et le cosmétique ; les agromatériaux et la biotransformation ; le végétal urbain.  

Végépolys Valley, sera doté d’un budget de fonctionnement de 2,6 millions d’euros, et compte 30 salariés.

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