Maïs : des techniques pour esquiver les aléas climatiques en l’absence d’irrigation

Dans les zones non irriguées, l’anticipation de la date de semis et le choix de variétés précoces sont des techniques opportunistes pour maximiser les chances de réussir la culture. Crédit photo : Corteva Agriscience

Le problème. Même si le maïs est une culture résiliente, le risque accru de périodes de fortes chaleurs amène à concevoir autrement son itinéraire technique, en combinant de multiples leviers pour rendre la plante plus robuste et moins sensible aux aléas biotiques et abiotiques.

Des solutions. Justine Sourisseau, directrice du GRCETA-SFA, propose des techniques pour semer dans de bonnes conditions, dans les zones où le manque d’eau ne peut être compensé par l’irrigation.

  • Anticiper significativement la date de semis du maïs.
  • Choisir des variétés plus précoces.

L’objectif. Obtenir une floraison plus précoce de deux à trois semaines, pour que ce stade critique se produise dans des conditions climatiques moins stressantes.

Pourquoi adapter la date de semis et le groupe de précocité ? Thomas Joly, animateur de la filière maïs chez Arvalis, explique que cette stratégie permet :

  • D’esquiver les fortes chaleurs.
  • De limiter le stress hydrique à une période cruciale dans le cycle du maïs.

Le bénéfice. En semant plus tôt, le maïs profite d’un maximum de degrés jour et accumule de la température pour produire du grain. À l’inverse, un semis tardif expose la plante plus précocement aux périodes de stress hydrique à un stade moins avancé et plus sensible.

La recommandation. La pratique du semis précoce n’est cependant pas adaptée à toutes les régions. Dans certaines situations, le sol n’est pas encore suffisamment réchauffé. La vitesse de levée est alors plus lente, exposant la graine à des aléas climatiques et à des risques d’attaques de ravageurs opportunistes (taupins, corvidés, etc.).

  • « Pour choisir les plantes les plus adaptées, il est impératif de bien connaître le milieu dans lequel elles seront cultivées. Il faut regarder par région la somme de température nécessaire à la plante pour atteindre les différentes phases de son cycle. Le choix du groupe de précocité sera donc fonction de la date de semis et de récolte voulue, indique Thomas Joly. Ces variétés précoces s’accompagnent d’une bonne maîtrise de la technique de semis ,pour éviter une prise de risque trop importante. »

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