L’agronomie est parfois perçue comme complexe et obscure. Pourtant, elle est au cœur des solutions pour bâtir des écosystèmes durables et résiliants. L’agronomie, ce n’est ni des soucis ni un défi, c’est un outil. Nous débroussaillons ce champ obscur, mains ô combien passionnant.
Pour ce deuxième épisode, nous abordons le thème de la santé des plantes au travers de la mesure de leur potentiel d’oxydoréduction (redox). La mise en marché d’un outil de mesure par spectrométrie, le Food Scanner, a de grandes chances de démocratiser ce type de mesure pour le suivi de la santé des cultures dans l’avenir.
Quand le magazine Cultivar s’intéressait à la notion de potentiel d’oxydoréduction en octobre 2019, il s’agissait encore d’une notion assez floue pour beaucoup d’entre nous. Deux ans et demi ont passé, et les applications découlant de cette approche pointent sérieusement le bout de leur nez. Olivier Husson, chercheur au Cirad et l’un des principaux instigateurs de l’approche redox sur cultures, poursuit ses travaux. Les premières applications pratiques de ses travaux au champ sont désormais une réalité.
Il n’en espérait pas tant en si peu de temps. Lui-même se dit surpris de la rapidité avec laquelle la technologie permet de faire du potentiel d’oxydoréduction un véritable outil de pilotage des cultures. Pour lui, le potentiel redox et le pH sont le parallèle de la mesure de la tension et de la température chez l’homme. Ce sont des indicateurs qui évoluent très vite au changement de métabolisme d’une plante. Deux heures à peine suffisent après une pulvérisation au champ pour observer les valeurs changer. C’est une première étape importante dans la prise d’informations sur l’état de santé d’une culture.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à écouter le podcast en intégralité et à vous abonner à "Cultivar et ses rendez-vous audio" sur votre plateforme d’écoute favorite. Vous pouvez également retrouver un dossier complet sur ce sujet dans le numéro d’avril 2022 de Cultivar.
