Je peux entraîner une perte de 12 q/ha en moyenne sur orge brassicole. J’infecte les racines durant l’automne, mais les symptômes ne commencent à être visibles qu’en hiver, de mi-janvier à mi-mars. Visible de loin, je me distingue par des taches plus claires dans les parcelles. Sur les jeunes feuilles, je dessine une marbrure claire sur le limbe. Sur les plus anciennes, les taches se décolorent et donnent un aspect jaune. Je me développe si l’on me propose des variétés sensibles et me propage grâce à mes spores, par le vent ou les outils du sol contaminés. Je suis, je suis… la mosaïque. Le problème a longtemps été solutionné par la résistance variétale. Mais les grandes régions productrices connaissent depuis quelques années un retour de la maladie, avec une augmentation de fréquence et de surface des parcelles touchées. En cause, une nouvelle souche, qui provoque des dégâts même sur les variétés résistantes, et qui est devenue la souche prédominante à 95% selon le Geves. Ce dernier, ainsi qu’Arvalis - Institut du végétal et l’IFBM ont cependant identifié des nouveaux gènes de résistance.
L’article complet est à retrouver dans le numéro de juillet-août de Cultivar