Si l’année 2021 risque de faire démentir les statistiques, "plus de 60 % des surfaces de tournesols français se situent dans des zones à fort risque de stress hydrique, pouvant entraîner des pertes de rendement jusqu’à 70 %", peut-on lire dans le communiqué de presse du semencier LG Seeds ventant "Avantage tournesol ‘‘Tolérance stress hydrique’’, le nouveau levier génétique offrant une performance optimale face à la sécheresse estivale en constante progression."
Un tiers des besoins en eau du tournesol en période de stress hydrique
"Malgré le déficit hydrique récurrent, le rendement moyen du tournesol ne diminue pas, il progresse même de près d’un quintal en région Poitou-Charentes." Or, selon les données Météo France évoquées par le semencier, le déficit hydrique s’est accru en moyenne de 20 à 25 mm durant les trente dernières années et principalement au mois de juillet dans tous les bassins de production de tournesol. Or cette période correspond à la floraison et au remplissage du grain, stades capitaux pour le potentiel de rendement de la culture. Si "le tournesol peut consommer autant d’eau que le maïs sur l’ensemble de son cycle (environ 550 mm), ses besoins sont majeurs au remplissage du grain (180 mm)". En cas de stress hydrique, le tournesol s’adapte :
• il diminue sa consommation ;
• la transpiration peut être importante en cas de forte masse foliaire mais certaines variétés peuvent réduire leurs stomates lors des fortes chaleurs, souvent la photosynthèse n’est pas altérée : on parle d’une très bonne efficience de l’eau. L’indice foliaire idéal se situe de 2,5 à 3 ;
• la culture peut se "débarrasser" de deux étages inférieurs de feuilles ;
• les nutriments sont d’abord monopolisés par le capitule. Il est estimé qu’avec 70 % du besoin en eau satisfait, l’impact sur le rendement peut être inférieur à 10 %.
Autant d’indicateurs qui permettent à LG d’identifier les meilleures variétés face au manque d’eau et aux montées de températures.
