Des rendements et qualités supérieurs

Saaten-Union/ « L’hybride peut mieux résister aux sécheresses de printemps ou d’été et, à contrario, à des périodes d’hydromorphie importante. » Pierre-Louis Carrier.

10 à 15 % d’effet hétérosis en céréales à paille. Si ces derniers n’avaient pas autant été sélectionnés depuis des centaines d’années, ce taux pourrait être bien plus important, comme pour le maïs. Néanmoins, même avec 10 % d’effet hétérosis, les hybrides présentent de nombreux avantages face aux stress biotiques et abiotiques.

Un descendant sera meilleur que la moyenne de ses deux parents : voici une tournure concrète de la définition de l’effet hétérosis, qui caractérise les hybrides. Si cet effet peut se chiffrer à 25 % en maïs, il est évalué à 10 ou 15 % maximum pour les céréales à paille. Pourtant, si ces derniers sont toujours d’actualité, c’est bien parce que les 10 à 15 % d’effet hétérosis présentent un intérêt.

En effet, l’effet hétérosis se caractérise par "un gain de vigueur de l’hybride par rapport à la moyenne des deux parents issus de lignées, détaille Pierre-Louis Carrier, chef marché hybrides chez Saaten-Union. Le développement de son réseau racinaire est 40 à 45 % supérieur à celui de ses parents, et jusqu’à 60 % supérieur pour la biomasse aérienne. Grâce à ce réseau racinaire plus important, la plante peut mieux résister aux sécheresses de printemps ou d’été et, a contrario, à des périodes d’hydromorphie importante. En parallèle, un réseau racinaire plus important signifie une meilleure efficience pour capter l’azote du sol."

Grâce à ces caractéristiques anatomiques, les céréales à paille hybrides présentent notamment "une fertilité d’épi plus importante que leurs parents, assure Olivier Borde, expert technique national en semences de céréales chez Syngenta. Cela donne des PMG plus importants qu’en lignées, des rendements supérieurs et réguliers. En parallèle, en phase de croissance, la biomasse aérienne supérieure entraîne un accroissement de la photosynthèse et un étouffement des plantes indésirables."

Côté qualité, "les hybrides offrent cette régularité de rendement et des PMG plus importants, d’où un calibrage supérieur pour la brasserie, ajoute Olivier Borde. La meilleure efficience d’utilisation de l’azote par les hybrides et le remplissage de fin de cycle réduisent la dilution des protéines. Il en résulte une bonne teneur à la récolte."

Que l’on parle d’orge ou de blé, les hybrides assurent donc un rendement de 5 à 10 q/ha supérieur aux lignées. Et, en prime, une meilleure qualité. De quoi rentabiliser l’achat et s’offrir un petit bonus certainement bienvenu.

Le dossier complet sur la biologie des hybrides, leur histoire et leurs promesses est à retrouver dans le dossier de Cultivar de septembre 2017

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