« Le plan prévisionnel de fumure estime la minéralisation du sol d’une parcelle à partir d’un référentiel basé sur des données moyennes », détaille Laurent Varvoux, expert en fertilité des sols chez Terrena et co-animateur du groupe azote du Comifer.
Comment obtenir des données plus précises ?
- Plusieurs outils de pilotage de la fertilisation (Farmstar, Jubil ou N-tester pour ne citer qu’eux) détectent si la plante a besoin d’un éventuel complément d’azote en végétation.
- Au préalable de leur utilisation, ceux-ci nécessitent de prévoir une mise en réserve d’azote dont la quantité dépend de la dose totale calculée par le plan prévisionnel de fumure (PPF).
Quels outils ? Les logiciels Epiclès ou Wiuz Fertil sont conçus pour prendre en compte la mesure d’azote potentiellement minéralisable (APM) ou du potentiel de minéralisation du sol (PMS).
Comment réaliser ces mesures ? Elles peuvent être effectuées en laboratoire lors d’une analyse de terre et sur demande de l’agriculteur. Elles correspondent à une valeur réelle mesurée au sein de la parcelle, contrairement à un référentiel qui ne reflète qu’une tendance.
Pourquoi ? Une fois renseignées dans le logiciel, l’AMP ou le PMS offre une voie de progrès dans l’optimisation de la dose d’azote.
