Blé et pois sont dans le même champ : qui pompe l’azote ?

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Pour concevoir ces systèmes innovants et envisager leur mode de conduite, il est nécessaire de comprendre les interactions en jeu en particulier pour les ressources.

C’est ce leitmotiv qui guide depuis déjà plusieurs années une partie des travaux de Guénaëlle Hellou, chercheuse à l’ESA Angers sur les associations céréales et légumineuses. Comment fonctionne l’association ? Qui a l’avantage pour prélever l’azote du sol ? Comment se passe la fixation symbiotique ? Y a-t-il des transferts d’azote ?

Le sujet est vaste. Arrêtons-nous sur trois points.

Qui a l’avantage pour prélever l’azote du sol ?

La céréale ! Elle est même six fois plus compétitive que la légumineuse. La nature semble donner la priorité à la plante qui a les besoins les plus importants en début de cycle. La céréale bénéficie aussi de son enracinement plus rapide en profondeur.  

Légumineuse : brimée ou boostée ?

La compétition est rude pour la légumineuse. Qu’à cela ne tienne, elle se servira d’autant plus de sa capacité à fixer l’azote de l’air. Les recherches montrent qu’une situation de faible disponibilité en azote stimule la fixation symbiotique.

Compétition au début pour plus de facilitation ensuite !

Et la production finale ?

Si les deux cultures sont récoltées, la biomasse produite en mélange est supérieure. Dans les essais de l’ESA Angers, le LER est très souvent supérieur à 1 et situé autour de 1,2.

Le LER est le Land équivalent ratio. Si le LER est de 1,2 cela signifie qu’il aurait fallu 1,2 hectare en cultures pures pour produire la même chose.

 

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