Vigilance sur les engrais organiques qui revendiquent une origine végétale et une teneur élevée en azote

L’Afaïa rappelle dans un communiqué quelques points de vigilance sur la réalité des amendements organiques qui revendiquent une origine végétale avec des teneurs élevés en azote sans transformation chimique. Photo : pingpao

L’Afaïa rappelle dans un communiqué quelques points de vigilance sur la réalité des amendements organiques qui revendiquent une origine végétale avec des teneurs élevés en azote sans transformation chimique. Le syndicat professionnel des acteurs de la filière des supports de culture, paillages, amendements organiques, engrais organiques et organo-minéraux et biostimulants recommande aux agriculteurs et aux certificateurs la plus grande vigilance sur l’emploi d’engrais qui ne répondraient pas aux critères de la filière bio, qui n’autorise pas le recours aux fertilisants de synthèse.

Dans ce communiqué, il est rappelé que les sources d’azote les plus riches proviennent des matières premières animales (corne broyée, sang desséché, farines de plumes…), elles dépassent en effet les 15 %. En revanche, du côté végétal, seuls certains tourteaux de soja ou le gluten approchent les 10 %, tandis que les tourteaux de ricin, colza ou encore les pulpes ne dépassent pas les 5 %. C’est pour cette raison que l’Afaïa indique que l’origine végétale d’engrais organiques qui déclarent plus de 10 % d’azote doit être scrupuleusement tracée et les procédés d’obtention bien étudiés afin qu’ils soient en conformité avec un usage en agriculture biologique.

Autrement dit, une teneur élevée en azote ammoniacal dans un engrais dit "organique" doit conduire à s’interroger sur un possible ajout d’azote de synthèse lors du process de fabrication.

Concernant la teneur en soufre, il est rappelé que la norme française NF U42-001 ne prévoit pas le marquage de la teneur en soufre pour les engrais azotés. En effet, ces teneurs restent relativement faibles. Pour les origines végétales, à l’exception des tourteaux de colza, les teneurs en SO3 ne dépassent pas 1 %.

Le syndicat rappelle qu’il travaille à faire reconnaître officiellement des méthodes d’analyse, aujourd’hui inexistantes. Des méthodes isotopiques, en cours de déploiement, devront permettre, de manière efficace, de caractériser a posteriori le caractère organique des fertilisants.

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