Une agriculture sans pétrole, le défi de la nouvelle promotion Nuffield

Une agriculture sans pétrole, le défi de la nouvelle promotion Nuffield. © Alexey Novikov/Adobe Stock

Après 2 années perturbées par la crise sanitaire, le nouvelle promotion « Nuffield France » doit s’envoler pour le Canada à Vancouver au mois de mars pour démarrer son cycle.

L’association Nuffield France fait partie du réseau Nuffield International créé en 1947 en Angleterre. Chaque année, une petite centaine de lauréats en provenance de Grande-Bretagne, d’Irlande, des Pays-Bas, de France, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, du Brésil, du Chili, du Zimbabwe, du Canada et des États-Unis approfondissent leur connaissance de l’agriculture dans le monde et développent leur réseau. Cette bourse permet en effet aux candidats sélectionnés de financer un voyage d’études dans différents pays. Elle s’adresse principalement aux exploitants agriculteurs ou salariés du secteur para-agricole.

Pour la bourse Nuffield France 2023, trois candidats ont été retenus, parmi plusieurs dossiers : Guillaume Tant, agronome chez Cerfrance, Robin Euvrard, viticulteur et Laure Theron, éleveuse de brebis laitières.

Guillaume Tant a créé et assure la responsabilité d’une équipe d’agronomes spécialisés dans la régénération des sols chez Cerfrance. Ses leitmotivs, la productivité, la rentabilité et la résilience des systèmes. Mais, dans un contexte de flambée des intrants et face à certaines limites, son objectif, grâce à la bourse Nuffield, est d’aller identifier des productions à forte valeur ajoutée pour créer de la valeur tout en cherchant à substituer les intrants pour limiter les charges.

Robin Euvrard, est formateur et viticulteur en Loire-Atlantique. À travers son voyage, il étudiera les itinéraires techniques adaptés à la viticulture régénérative afin de promouvoir la résilience des systèmes face aux changements climatiques.

Laure Théron est quant à elle éleveuse de brebis laitières dans l’appellation roquefort. Elle a pour objectif d’identifier et d’approfondir des pistes de débouchés innovants pour la laine de brebis. Considérée aujourd’hui comme rebus après la tonte, la laine semble pourtant présenter plusieurs avantages. Elle souhaite trouver des filières économiquement viables qui puissent redonner ses lettres de noblesse à ce sous-produit de son élevage.

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