Un risque pyrales et sésamies très élevé en 2020

Un risque pyrales et sésamies très élevé en 2020. © Pixel6TM

 

Un hiver doux, une pression 2019 minimisée et des conditions automnales qui n’ont pas permis un travail du sol efficace, voici le cocktail idéal pour une pression élevée de foreurs, pyrale et sésamie, pour cette campagne. « Dans les cas les plus extrêmes, on a observé 80% de dégâts », note Patrick Bergougnoux, chef de produit insecticides chez FMC. À l’automne, les larves descendent dans les collets, sous le niveau du sol où elles sont à l’abri du froid, des auxiliaires et dans un milieu bien humide. Les parcelles non travaillées après récolte sont les plus favorables à la survie des larves. « L’idéal est vraiment de broyer les cannes après la récolte, pour éviter aux larves de faire leur cycle », ajoute le spécialiste. Et en 2019, il y a eu une baisse des interventions car on a minimisé le risque, alors que la pression était là.

 

Cette pression est évaluée grâce à un réseau national de surveillance. Des prélèvements sont réalisés à l’automne dans les cannes de maïs puis avant les semis dans les chaumes. Des élevages larvaires sont réalisés pour l’observation des stades et afin de prévoir les vols. Ces observations sont couplées avec des pièges lumineux sur l’ensemble du territoire.

 

La pression observée en 2020 est notamment élevée dans le Sud, mais il ne faut pas la minimiser ailleurs en France. Aucune région n’est vraiment épargnée.

 

Le stade optimal d’intervention à privilégier se situe quand 50% des vols de sésamies sont réalisés et environ 30% de celui des pyrales pour que les solutions puissent être efficaces sur ces deux ravageurs. Il faut bien sûr tenir compte de la « limite passage tracteur », indique Patrick Bergougnoux. Quand le tracteur ne peut plus rentrer dans la parcelle, il faut privilégier d’autres solutions comme l’enjambeur, ou faire appel à des ETA.

À la date du 15 juin 2020, tous les cas de figure sont possibles quant au stade du maïs, certaines parcelles sont au stade 6 feuilles, d’autres à 12. Quoi qu’il en soit, il faut surveiller de près le risque au niveau des parcelles pour pouvoir prendre les mesures nécessaires et éviter les pertes de rendements et/ou les risques de mycotoxines.

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