Un commerce mondial en repli

Blé dur : un commerce mondial en repli. © Aalter_photo/Fotolia

Selon le dernier point de FranceAgriMer sur la filière blé dur, est attendu pour la campagne à venir un net repli des échanges mondiaux, dans un contexte de production attendu en baisse mais avec des niveaux de stocks en hausse.

Selon le CIC, la production mondiale de blé dur est attendue en baisse, à 39 millions de tonnes contre 40 Mt l’an passé. Une baisse justifiée par un recul des surfaces, -14% aux USA, -20% au Canada et -6% attendus en Europe. Le CIC mise toutefois sur une meilleure production dans les pays du nord de l’Afrique, ce qui devrait limiter leurs niveaux d’importations à l’image de la Tunisie.

Avec une production de 1,6 Mt de blé dur en 2016, la France se classe 8e au rang mondial, loin derrière le Canada, l’Italie et la Turquie. Selon FranceAgriMer, le classement ne devrait guère évoluer pour la campagne en cours.

 

Le marché du blé dur est un marché bien plus étroit que celui du blé tendre. Sur la campagne 2017/2018, les flux sont attendus en repli. Il est prévu un volume à l’export de 7,7 millions de tonnes, contre 8 Mt en 2016/2017, 8,7 Mt en 2015/2016 et 9,2 Mt au cours de la campagne 2014/2015. Le Canada devrait rester le premier exportateur mondial devant le Mexique et l’UE.

On notera cependant que le niveau de consommation mondial est attendu au niveau de celui de la production 39 millions de tonnes, alors qu’il était en deçà sur les deux dernières campagnes. Ce qui peut laisser penser à un allégement des stocks à la fin de la prochaine campagne. Autre élément, l'écart de prix entre le blé dur et le blé tendre est inférieur à 47 euros/t alors qu'il était de 200 euros/t en juillet 2015. 

 

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