Que va devenir le potager de Michelle ?

 J-1 pour les élections présidentielles américaines. © H.Sauvage/Pixel Image

Mercredi 9 novembre, si tout va bien, le monde se réveillera avec un nouveau président à la tête des États-Unis. Cette élection n’aura jamais autant été scrutée, pas tant pour les enjeux mais par la personnalité même des deux candidats. Du côté démocrate, Hillary Clinton, ancienne première Dame, puis sénatrice de l’État de New York et nommée Secrétaire d’État par le président Obama. Pour ses contradicteurs elle incarne l’establishment américain. De l’autre côté, Donald Trump, le fantasque, magnat de l’immobilier et qui incarne en tout la réussite à l’américaine jusqu’à peut-être devenir président des États-Unis…

Nous avons commencé par dire « si tout va bien » parce qu'il n'est pas certain que l’on sache vraiment dès mercredi matin le nom du prochain occupant de la Maison Blanche. Souvenez-vous de la présidentielle entre Bush et Al Gore en 2000, il aura fallu plus d’un mois pour que le collège électoral des États-Unis tranche sur le décompte des voix de la Floride.

Et c’est bien George W. Bush qui l’emporta, bien qu’ayant un nombre total de voix inférieur. C’est tout le charme de l’élection américaine, « la plus grande démocratie du monde », comme l’Amérique aime à le rappeler. Cette élection ne se fait pas au suffrage universel direct. Ce qu’il vous faut pour l’emporter, c’est un nombre de grands électeurs supérieur, quand bien même vous n’avez pas la majorité du vote des citoyens. Il se pourrait que cette année, le même scénario se déroule. La Floride sera de nouveau sous le feu des projecteurs, celui qui remportera la Floride remportera probablement l’élection présidentielle.

L'Amérique aime son agriculture

En matière d’agriculture, assez peu de choses séparent les deux candidats, à l’exception évidemment de leur politique en matière de travailleurs immigrés dont l’agriculture américaine est fortement dépendante. Mais sur le reste des sujets, les convergences ne sont pas de grande ampleur comme l’indique le Flash Agri de la direction du trésor à Washington DC

Il n’empêche que l’agriculture reste un secteur d’activité très populaire pour les Américains. À l’origine peut-être, les pères fondateurs des USA. Certains d’entre eux étaient de grands propriétaires terriens issus de riches familles de planteurs, à l’image de Thomas Jefferson et Georges Washington.

L’agriculture est présente sur l’ensemble du territoire américain, d’est en ouest, du nord au sud. Et même au cœur de la capitale fédérale à Washington DC, les cols blancs vous le diront  « les agriculteurs ont construit l’Amérique », affirme un assistant de Chris Gibson, représentant républicain de l’État de New York à la Chambre des représentants. Les agriculteurs ne représentent pas un fort potentiel de voix, mais ils ont la sympathie de l’Amérique tout entière.

Qui pour succéder à Tom Vilsack, l’actuel ministre de l’Agriculture ?

Karen Ross, actuelle ministre de l’Agriculture de l’État de Californie.
Du côté républicain, nous avons déjà souligné que le vice-président en cas de victoire de Trump, Mike Pence, gouverneur de l’Indiana, était un pro des questions agricoles. Et du côté démocrate, il semble que Clinton ait une armada de femmes prêtes à servir l’agriculture américaine. Parmi elles, Karen Ross, l'actuelle ministre de l’Agriculture de l’État de Californie. Fille d’agriculteur du Nebraska, Cultivar l’a rencontrée à Sacramento (Californie) le 18 septembre dernier. Devant des jeunes diplômés en agriculture elle affirmait : « En tant que fille d’agriculteurs, l’agriculture est une partie de moi, de mon esprit. Les agriculteurs sont des gens plein de valeurs, nous avons besoin de leur intelligence et de leur optimisme ».

 

 

 

Mais une autre question nous taraude, que va devenir le potager de Michelle Obama ? La première Dame a créé un potager bio dans les jardins de la Maison Blanche pour promouvoir l’alimentation saine et équilibrée. Que va-t-il devenir avec le ou la prochain(e) locataire des lieux ? Le Flash Agri de Washington nous donne un premier élément de réponse « Hillary Clinton a promis de continuer l’aventure du jardinage quant à Donald Trump, il a déclaré que s’il était élu, il réaliserait des petits changements à la Maison Blanche ». Lesquels ? Il est encore trop tôt pour le dire ! Le suspense est à son comble et Melania, son épouse, aura peut-être son mot à dire. Mais Barack Obama a déjà prévenu que si Trump était élu, le jardin n'existerait plus.

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La seule chose que l’on puisse affirmer à propos de cette présidentielle, c’est que si demain le candidat républicain Donald Trump est déclaré vainqueur, les places boursières du monde entier risquent de connaître un mouvement de panique. 

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