Néonicotinoïdes, la filière betteravière réclame une indemnisation totale des pertes

Attirer les auxiliaires sur les parcelles de betteraves avant l'arrivée des pucerons pourra être une solution de lutte contre Myzus Persicae. Crédit photo : Mathieu LECOURTIER

Après la décision de la Cour de justice européenne du jeudi 19 janvier 2023, la filière betteravière se retrouve au pied du mur. L’interdiction de l’usage des néonicotinoïdes en traitement de semences, sans dérogation possible et avec effet immédiat, risque de mettre la filière dans de graves difficultés si la catastrophe sanitaire de 2020 devait se répéter.

À l’issue d’une réunion entre les représentants de la CGB, l’interprofession et le ministère de l’Agriculture, le ministre Marc Fesneau a confirmé en effet que, sur les bases juridiques de la décision de la Cour de justice européenne, il n’y aurait pas de nouvelle dérogation pour 2023.

Franck Sanders, président de la CGB, craint d’ores et déjà une diminution des surfaces de betteraves à sucre, les semis doivent démarrer courant du mois de mars. Il a précisé que le ministre s’était engagé à étudier un dispositif d’indemnisation des pertes dues à la jaunisse. Le président Sanders précise : « C’est une nécessité absolue pour rassurer les planteurs, à condition que ces pertes soient totalement prises en charge et de n’avoir ni franchise ni plafonnement des aides. »

La filière rappelle qu’en 2020 la jaunisse avait entraîné une perte de rendement de 30% à l’échelle nationale et que certaines exploitations avaient même perdu jusqu’à 70% de leur récolte.

Source : CGB

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