Selon le service économique du ministère de l’Agriculture américain (USDA), la majorité des producteurs de soja, coton et maïs privilégient les semences OGM, malgré leurs coûts plus élevés. Ainsi en 2016, 94% des surfaces semées en soja le sont avec des variétés tolérantes aux herbicides.
Même tendance pour le maïs, 92% des surfaces sont semées avec des variétés qui possèdent la plupart du temps des caractéristiques de résistance aux herbicides et aux insectes. Le taux de surfaces semé avec des variétés OGM progresse de façon significative ces dernières années.
Par ailleurs, le service de recherche économique (ERS) indique que les exploitations américaines sont de plus en plus enclines à souscrire à des assurances récoltes. En 2015, 90% des terres cultivées (121 millions d’hectares) sont couvertes contre 30% au début des années 1990. Ce pic de souscription est en partie lié au fait que la réforme assurantielle de 1994 (FCIRA) a introduit une assurance « catastrophic risk protection endorsement (CAT) » à faible couverture et entièrement subventionnée, ainsi qu’une obligation temporaire pour les producteurs de couvrir une police d’assurance pour être éligibles à d’autres programmes de soutien.
À noter que l’assurance CAT rembourse uniquement 55% du prix de la récolte dans le cas où les pertes dépassent les 50%. Aussi les agriculteurs ont recours à d’autres types de couvertures « buy-up » qui, elles, sont subventionnées seulement en partie contrairement à la CAT. En 2015, l’ERS estime que 95% des terres cultivées sont assurées par des assurances récoltes de ce type. Elles peuvent rembourser jusqu’à 75% de la valeur de la récolte.
Source : FlashAgriZone (Direction générale du trésor) Août 2016.