Les adjuvants, un allié de poids pour l’efficacité de la pulvérisation

L’association française pour les adjuvants (AFA) communique sur le taux d’utilisation des adjuvants pour les traitements phytosanitaires. Photo : Oleksandr

L’association française pour les adjuvants (L’AFA) communique sur le taux d’utilisation des adjuvants pour les traitements phytosanitaires. Ainsi, l’AFA fait le constat d’une augmentation de la fréquence d’utilisation par les agriculteurs d’un adjuvant extemporané à leur bouillie.

En guise de repères et ce, pour la campagne 2019-2020, les mouillants sont toujours plus utilisés que les huiles (75 % vs 25 %). 91 % des adjuvants sont appliqués en grandes cultures et 9 % sur les cultures spécialisées. En matière d’usages, 61 % des adjuvants sont associés dans le cadre de traitements herbicides, 28 % pour les traitements fongicides, 7 % pour les insecticides et enfin 4 % avec les régulateurs.

Dans le contexte de l’année 2019-2020, l’AFA précise que les conditions sèches du printemps ont limité le développement des bioagresseurs. Par ailleurs, l’humidité de l’automne 2019 a contribué à un retard des semis, ces semis plus tardifs ont permis de limiter les interventions pour lutter contre les adventices et les insectes. Enfin l’Hexagone a enregistré un fort recul des surfaces de colza et de céréales à paille, au profit de cultures de printemps moins exigeantes en matière de protection.

Ainsi donc, la campagne se caractérise par un recul des utilisations des produits de protection des plantes, ainsi que celles des adjuvants, mais dans une moindre proportion, ce qui, pour les membres de l’AFA, signifie "que la fréquence d’usage des adjuvants progresse. Une preuve supplémentaire que le recours aux adjuvants est un allié de poids pour les agriculteurs, de plus en plus soucieux de la qualité de pulvérisation, de la réduction de l’impact des produits phytosanitaires conventionnels et de l’efficacité de leur traitement", souligne le communiqué.

Pour Sophie Coquin, d’Action Pin et trésorière de l’association, "il reste un peu de chemin à parcourir pour que le recours aux adjuvants devienne un automatisme chez les agriculteurs, l’AFA continue d’œuvrer pour mieux faire connaître cette typologie de solution".

Signalons aussi que l’association travaille à intégrer davantage d’adjuvants dans les fiches CEPP. D’autre part, ces produits ne sont pas concernés par la loi Egalim, ils pourront donc être préconisés par les conseillers et les vendeurs.

Plébiscités pour leur capacité à déplafonner l’efficacité des traitements et à limiter la dérive, ils prennent toute leur part en vue de la réduction de la dépendance aux produits phytosanitaires.

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