Le budget de la Pac préservé dans le cadre de l’accord sur le plan de relance

Photo : shocky/Adobe stock
Les 27 États membres ont acté d’un plan de relance à 750 milliards d’euros pour l’Europe. Ces 750 milliards vont s’adosser au budget pluriannuel 2021-2027 de 1073 milliards d’euros. Le nouveau ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a salué cette décision  « qui consacre un budget ambitieux et ouvre la voie à une plus grande intégration européenne ». Le Conseil européen a décidé de relever temporairement le plafond potentiel des ressources propres de l’Europe à 1,8% du RNB (revenu national brut), contre 1,2% aujourd’hui.

Cet accord a permis aussi de fixer le budget de la future Pac, à savoir 386 milliards dont 62 milliards pour la France. Le ministre Julien Denormandie a également salué cette enveloppe. « Grâce à la mobilisation de la France, le budget de la Pac augmente de près de 6 milliards d’euros par rapport à la période actuelle et de près de 22 milliards par rapport à la proposition de la Commission en 2018. C’est un très bon accord pour l’agriculture française et européenne, qui lui donne les moyens de ses ambitions. C’est un accord bénéfique à la fois pour les agriculteurs et pour les Français. »

Du côté de la FNSEA, on salue ce maintien mais le syndicat précise que ce budget ne tient pas compte de l’inflation. Le syndicat rappelle « qu’il faudra également être vigilant sur l'ambition de la Commission européenne dans les stratégies “Farm to fork” et “Biodiversité 2030” visant à accélérer les transitions, notamment écologiques, de l'agriculture. Avec des moyens supplémentaires limités, les objectifs devront être adaptés : difficile de demander aux agriculteurs de faire plus sans leur en donner les capacités financières ».

La Confédération paysanne indique pour sa part que « certains points laissent un goût amer » et notamment « le plafonnement, déjà peu ambitieux à 100 000 euros par actif, passe d’obligatoire à facultatif : c’est un très mauvais signal envoyé aux paysans qui attendent de cette réforme un rééquilibrage des aides et un soutien marqué à l’emploi plutôt qu’à la concentration ». La Confédération paysanne regrette aussi que les DPB ne soient pas remis en cause : « Ils constituent un véritable accélérateur de l'agrandissement des fermes, au détriment de l'emploi et de l'environnement. »

 

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