L’agriculture pour compenser le pétrole

 

L’agriculture pour compenser le pétrole. © Fresh_water/Fotolia

La baisse du pétrole depuis 2014 a plongé certains pays dans un marasme économique et politique sans précédent, c'est le cas notamment au Venezuela. Une situation qui contribue à déstabiliser aussi un peu plus certains pays qui tirent la majeure partie de leurs recettes grâce à l’exportation de pétrole, Irak, Lybie notamment.

D’autres pays comme la Russie et le Nigeria en font aussi les frais. Et si leur salut venait de l’agriculture ? Les ambitions de la Russie en matière agricole sont en effet sans doute une façon de compenser les pertes liées au pétrole. Dans un article daté du 5 septembre, le magazine Jeune Afrique explique que « déçu par le pétrole, le Nigeria renoue avec l’agriculture », rappelant au passage qu’il y a quelques décennies, le pays était le premier exportateur mondial d’huile de palme et produisait 18% du cacao mondial. Redevenir une puissance agricole ne s’improvise pas, il faut des investissements d’envergure, mais à terme rien n’empêche d’imaginer que l’ « agrodollar » remplace le pétrodollar, c’est en tout cas l’ambition affichée par certains.

 

Toutefois, les pays vont encore s’accrocher quelque temps à l’or noir. En coulisse, les pays producteurs espèrent une remontée des prix et tentent malgré leur désaccord sur d’autres points politiques, de trouver des issues. Pour preuve le réalisme russe qui, en marge du G20, annonce avec l’un de ses ennemis historique, l’Arabie Saoudite, une coopération en vue d’un éventuel gel de la production.

Ce gel de la production pour tenter d’assainir la situation, c’est un peu l’Arlésienne… Si certains pays producteurs y sont favorables, d’autres comme l’Iran ne l’entendent pas de cette oreille. Une réunion informelle est prévue à Alger à la fin du mois, en marge du forum de l’énergie. Mais une réunion officielle des pays membres de l’Opep doit avoir lieu à Vienne (Autriche), en novembre. D’ici là, mis à part les annonces qui empêchent les marchés du pétrole de revenir à ses plus bas, peu de chance a priori qu’il atteigne aussi des niveaux au-delà des 50 dollars. 

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