La France tout petit partenaire économique du Canada

La France tout petit partenaire économique du Canada. © Sehenswerk/Fotolia

Alors que le traité de libre-échange (CETA) entre le Canada et l’UE est entré en vigueur le 21 septembre 2017, qu’en est-il de la réalité des échanges entre ces deux zones géographiques. L’objectif défendu par les partisans du traité est le développement des relations commerciales. Dans la réalité, l’UE est déjà le deuxième partenaire économique du Canada, derrière les USA mais le poids du Canada reste très faible. À l’échelle de l’Europe, le Canada représente à peine 1% de ses échanges. Et c’est principalement le Royaume-Uni qui entretient des relations privilégiées, car le Canada fait partie du Commonwealth. Pour la France, le Canada représente 0,7% des exportations et 0,6% des importations de la France. 

Le Canada étant un grand pays agricole, il importe peu de produits agricoles bruts. Toutefois, ce sont essentiellement des produits agroalimentaires et des biens d’équipements que la France exporte au Canada. Les exportations françaises vers le Canada sont constituées à 20% de produits agroalimentaires dont les trois quarts de boissons, à savoir du vin.

La France importe pour 0,3 milliard d’euros de produits agricoles depuis le Canada, essentiellement des fèves de soja et canola.

Ce que va changer le traité en agriculture

Le CETA va permettre de rehausser certains quotas d’importation de produits canadiens. Et notamment la viande, selon LeMonde.fr, d'ici sept ans, «le Canada pourra exporter chaque année sans droits de douane vers l’Europe 67950 tonnes de bœuf sans hormone (contre 4162 aujourd’hui), 75000 tonnes de porc sans ractopamine (contre 5549), 100000 tonnes de blé ou encore 8000 tonnes de maïs doux».

En échange de ces quotas, toujours selon LeMonde.fr, «l’Europe a obtenu que son contingent de fromage admis sans droits de douane au Canada passe de 13472 à 18500 tonnes par an».

Ce traité est le fruit de 9 ans de négociations. Même s’il est entré en vigueur, il doit encore être ratifié par les différents parlements nationaux. Et s’ils le refusent, le traité pourrait voir son application surseoir.

 

Sources: Direction générale des douanes et droits indirects. Département de la statistique.

Actualités

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15