La filière maïs s’intéresse à la Blockchain

© kunewave / Adobe Stock

La filière céréalière s’empare de la technologie blockchain. En quoi consiste ce système et dans quelles mesures est-il utile dans le cadre de la culture du maïs et pour les grandes cultures dans leur ensemble ?
 

La technologie blockchain, c’est quoi ? C’est un système de stockage et de transmission d'information, qui prend la forme d'une base de données.

  • On peut y consigner, de façon sécurisée et transparente, toutes les données relatives à un produit.
  • Ce registre est accessible à l’ensemble des utilisateurs et consommateurs finaux de manière simultanée.
  • Il ne dépend pas d'un organisme central.

La filière maïs comme pilote ? À l’occasion de l'édition 2023 du Salon de l’Agriculture, Intercéréales a présenté un premier pilote sur la filière maïs.

  • Ainsi la technologie Blockchain permet de retracer l’ensemble de la chaîne, de la production, en passant par la collecte, la transformation.
  • Cela va même jusqu’à l’élevage de poulets pour la production de volailles de chair et de chèvres pour la production de fromages.

Pourquoi c’est important ? Les produits issus des grandes cultures nécessitent plusieurs transformations, le maïs dans la nutrition animale, le blé en farine, l’orge en malt etc..

  • Le consommateur n’en a pas forcément conscience.
  • En plus de cette transformation, il y a aussi tous les flux à tracer, depuis la production, la collecte, ou encore l'allotement en silo.

 « Avec cet outil, nous démontrons notre capacité à relever le défi de la gestion de l’immense complexité des données, tout au long de la chaîne de valeur », explique Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales.

Qui sont les parties prenantes ? Intercéréales a bénéficié de l’expertise d’Agdatahub, opérateur technique de Numagri, associé à Crystalchain, fournisseur de la technologie. Deux entreprises ont testé l’outil :

  • Le groupe Maïsadour : « Disposant de la filière complète de maïs, de la graine à l’assiette, nous étions légitimes pour mener cet exercice innovant de traçabilité. Cette technologie est un formidable moyen de valoriser, dans les produits finaux, tous les efforts mis en œuvre par les producteurs sur notre territoire », indique Daniel Peyraube, président du groupe Maïsadour.
  • La maison François Cholat : « Notre entreprise collecte du maïs 100 % issu de la région Rhône-Alpes et formule des aliments adaptés aux besoins des éleveurs. Ce projet permet de valoriser l’origine régionale de nos matières premières et d’expliquer tous les savoir-faire associés », précise François Cholat, directeur de la maison François Cholat.

Actualités

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15