La 3e voie de l’agriculture, In Vivo réaffirme son plan stratégique 2030 au SIA

Profitant du Salon international de l’agriculture, Thierry Blandinières, directeur général du Groupe In Vivo, a rappelé le plan stratégique 2030 by In Vivo, la 3e voie de l’agriculture pour une transformation au service de la transition alimentaire et pour une relation gagnant-gagnant entre agriculteurs et consommateurs. Le leitmotiv c’est l’accompagnement de la transformation du modèle vers une agriculture plus vertueuse, « atteindre le zéro résidu pesticide dans les produits alimentaires, contribuer à la neutralité carbone et rémunérer les agriculteurs ». « Nous ferons tout pour accompagner la conversion vers le bio, mais même si on atteint les 15 ou 20% des surfaces d’ici quelque temps, il restera encore 85% à 80% des surfaces non bio. Nous ne voulons pas opposer les modèles, mais proposer des alternatives solides pour limiter les intrants et le garantir par un label Zéro résidu pesticides, accompagner les exploitations vers la certification HVE… c’est notre 3e voie pour l’agriculture française et nous allons la construire avec un maximum de coopératives », a expliqué Thierry Blandinières.

Un modèle qui, selon le directeur, est possible grâce aux nouveaux outils qui facilitent le pilotage des exploitations et améliorent leurs performances. « Grâce à la digitalisation des process, on individualise les problématiques de chaque agriculteur et de chaque parcelle, c’est tout l’inverse de la massification », explique Laurent Martel, directeur de Bioline by InVivo.

L’autre fierté du groupe pour entamer ce cap vers 2030, c’est la naissance de la plateforme Aladin « une place de marché du niveau d’Amazon qui couvrira à 360° les besoins des agriculteurs », affirme Thierry Blandinières. « 100% des flux doivent être digitalisés afin de libérer les technico-commerciaux de leurs tâches administratives, pour qu’ils se concentrent sur des actions qui ont de la valeur ajoutée pour l’agriculteur », poursuit-il. À moyen terme InVivo groupe espère 3 à 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires grâce à cette plateforme B to B. Et l’ambition est aussi de fédérer, autour de cette plateforme, la coopération française mais aussi européenne. « Déjà quelques grands groupes coopératifs du nord de l’Europe sont intéressés, on espère que cela se concrétisera d’ici quelques mois », assure Thierry Blandinières.

Autre sujet à suivre dans les mois qui viennent, le marché de la compensation du carbone. « Je pense que ce marché est susceptible de générer 1 milliard d’euros de revenus nets pour la ferme France. Il faut convaincre les grandes entreprises françaises à relocaliser leur compensation carbone », conclut le directeur.

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