Huit propositions dans le cadre des États généraux de l’alimentation

Ce mois de novembre aura été un temps fort pour l’Union française des semenciers : son assemblée générale, tenue ce 21 novembre, se déroule alors que le deuxième chantier des États généraux de l’alimentation est en cours. L’occasion, pour cette structure qui rassemble 130 entreprises semencières, de dévoiler 8 propositions qu’elle estime « en faveur d’une agriculture et d’une alimentation souveraines, saines et durables ».

Avant de lister ces propositions, notons que le 10 décembre, le plan de filière semences et plants sera discuté dans le cadre de ces États généraux.

 

Soutenir la compétitivité de la filière

Les deux premières propositions ciblent la compétitivité du secteur semences : « La réglementation nous inquiète, et pourrait remettre notre compétitivité en cause, notamment en ce qui concerne l’irrigation, essentielle pour de nombreuses cultures de semences, et l’accès aux phytosanitaires », rappelle Elise Bourmeau, directrice générale de l’UFS, qui demande donc à l’État de s’engager sur ces deux points.

En découle une seconde proposition : renforcer la position de premier exportateur mondial, via « une politique ambitieuse et coordonnée de soutien à l’export ».

 

Maintenir et développer la biodiversité cultivée

Les deux propositions suivantes ciblent cette fois la biodiversité cultivée : l’UFS propose de « compléter l’engagement des opérateurs privés par un soutien politique et financier renforcé par les pouvoirs publics aux réseaux de conservation des ressources génétiques ».

De plus, elle demande à ce que le soutien de l’État soit renforcé aux acteurs publics et privés pour maintenir le catalogue officiel des variétés anciennes cultivées traditionnellement tombées dans le domaine public, mais aussi des variétés menacées d’érosion génétique. Pour l’UFS, « ces financements supplémentaires pourraient provenir de la taxe portant sur l’artificialisation des sols, si elle est acceptée ».

L’innovation variétale fait quant à elle l’objet des quatre dernières propositions. L’UFS souhaite que de grands programmes de recherches public/privé ou programmes d’investissement d’avenir puissent orienter, renforcer et soutenir la recherche sur des thématiques cibles vers une agriculture et une alimentation saines et durables. Comme le développement de variétés résistantes aux maladies ou aux ravageurs par exemple.

L’UFS souhaite que de grands programmes puissent orienter, renforcer et soutenir la recherche sur des thématiques comme le développement de variétés résistantes aux maladies ou aux ravageurs. © C. Poulain/Pixel Image

Elle propose également que l’Inra et les instituts de recherches publics soient impliqués et associés pour développer des méthodes innovantes d’aide à la sélection.

Concernant les très controversées méthodes récentes d’amélioration des plantes, l’UFS souhaite que l’innovation soit encouragée et encadrée, mais pas bloquée.

Enfin, et non des moindres, l’UFS insiste pour que les carrières scientifiques et techniques retrouvent de l’attractivité, afin de former des étudiants à ces métiers.

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