Dans un communiqué conjoint, la FNSEA et le syndicat des énergies renouvelables annoncent la signature d’un protocole d’accord pour le développement d’actions communes.
Pour installer des éoliennes ou des panneaux solaires, il faut des terres agricoles. Pour alimenter les méthaniseurs, il faut des matières organiques d’origine agricole…
En 2020, la contribution de l’agriculture à la production d’énergie renouvelable était de 20% et selon l’Ademe, l’agriculture pourrait doubler sa production d’énergies renouvelables en 2030 et la tripler en 2050, a rappelé la FNSEA.
De son côté, le Syndicat des énergies renouvelables (Ser) appelait à ce que les synergies entre les acteurs se renforcent.
Ainsi les deux syndicats s’engagent à partager une vision commune fondée sur :
- L’exigence absolue pour mener la lutte pour le climat en préservant
les terres agricoles. - La production et les activités économiques de la filière agricole.
- La nécessité impérieuse de développer les énergies renouvelables pour lutter contre le dérèglement climatique, atteindre la neutralité carbone et assurer notre sécurité énergétique et alimentaire.
L’objectif de cet accord est de faciliter le dialogue entre le secteur agricole et celui des énergies renouvelables, « pour contribuer à une juste conciliation entre la production d’énergie et l’indispensable préservation de notre souveraineté alimentaire », a commenté Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.
Le Ser regroupe 450 adhérents énergéticiens mondiaux et acteurs locaux des énergies renouvelables.
