« En situation difficile, le blé hybride se démarque spécialement »

 

Biomasse supérieure, fertilité épis et PMG plus élevés, capacité de tallage accrue : le blé hybride se distingue sur de nombreux traits physiologiques. L’expérimentation conduite sur le terrain comme l’expérience des utilisateurs le montrent : ces particularités valent d’être valorisées en semant le blé hybride dans des contextes spécifiques. Explications avec Pierre-Louis Carrier, chef de marché hybrides chez Saaten-Union.

Pierre Louis Carrier Crédit : Saaten-Union
« Sur les principales régions françaises, Saaten-Union a constitué un réseau de parcelles de référence chez des agriculteurs partenaires. Ce réseau de plusieurs dizaines de sites intitulé GPAR, pour "Grandes Parcelles", existe depuis plus de 10 ans. Il met en comparaison deux à trois solutions techniques à un endroit donné. Il peut s’agir d’un "duel" entre deux variétés, d’une comparaison entre deux densités de semis pour un même hybride… Dans tous les cas, nous obtenons des résultats au plus près de la réalité de l’exploitation puisque chaque modalité est implantée sur une surface de 1 haL’ancienneté du réseau contribue aussi à sa fiabilité : plus de 400 comparaisons ont ainsi été réalisées depuis 2009. Avec le réseau GPAR, nous disposons d’une base solide, qui nous permet d’analyser objectivement les résultats pour établir nos recommandations et les affiner en continu. »

« C’est ainsi que nous avons pu confirmer l’avantage apporté par le blé hybride dans certains contextes difficiles. Les blés sur blé, ou les terres à faible réserve en eau font partie de ces situations où les agriculteurs et leurs conseillers nous rapportaient régulièrement de bons résultats. Les enquêtes que nous menons régulièrement le confirment elles aussi. Avec le réseau GPAR, nous avons pu chiffrer ces éléments, et tenir à jour ces données. »

Les écarts identifiés dépassent ainsi 8,8 q entre le blé hybride et l’autogame de référence de l’agriculteur dans 47 comparaisons en "blé sur blé", et ils atteignent 9,2 q/ha en "petites terres" sur une base de 157 situations.

« Cet avantage rendement se traduit directement en un avantage marge intéressant puisque le différentiel est de 40 à 45 €/ha, coût de semences déduit » rappelle Pierre-Louis Carrier.

 

« Nos recommandations d’emploi du blé hybride s’étendent au blé de maïs et au blé de tournesol. Elles sont là aussi basées sur les résultats observés en essais, en GPAR et sur les retours positifs que nous font les agriculteurs dans ces contextes. Je pense notamment à l’aspect tolérance à la fusariose et au risque DON, évidemment très importants en blé de maïs. 

C’est ainsi que nous avons décidé de mettre en avant tout spécialement ces quatre contextes où la différence entre blé hybride et blé conventionnel est spécialement marquante. Ces situations sont celles qui doivent être ciblées pour optimiser le retour sur l’investissement que constitue l’achat de semences de blé hybride. Son semis à une densité adaptée, puis un itinéraire technique ajusté permettront d’avoir une profitabilité optimisée à la récolte. »

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