Depuis le 12 janvier et jusqu’au 27 janvier à minuit, 3 millions d’électeurs, agriculteurs, employeurs de main-d’œuvre, salariés agricoles de coopératives ou d’organisations professionnelles, actifs ou retraités sont appelés à renouveler leurs 25000 délégués MSA. Ces élections ont lieu tous les 5 ans. « Le poids des élus doit garantir une adaptation aux réalités de l’ensemble du milieu agricole », rappelle Gérard Pelhate, actuel président de la MSA et qui devrait passer la main à l’issue du prochain scrutin.
Les 3 millions de cotisants sont répartis en 3 collèges. Le premier collège est constitué des exploitants ou chef d’entreprises agricoles non employeurs de main-d’œuvre. Le deuxième représente les salariés de l’agriculture dans les secteurs de la production, transformation et services. Enfin le troisième collège est constitué des employeurs de main-d’œuvre.
"Un bel outil à réformer"
Du côté des syndicats, il y a consensus sur l’outil. La Coordination Rurale rappelle que « la MSA est un bel outil » mais elle fait savoir qu’elle y a investi un minimum d’énergie en dénonçant « des élections d’un autre temps, notamment sur le fait qu’un agriculteur qui n’est pas à jour de ses cotisations ne puisse pas voter ! ». Par ailleurs le syndicat reproche à la MSA d’être trop éloignée des agriculteurs.
Du côté de la FNSEA et des JA, on rappelle aussi que l’enjeu est important car « il s’agit pour le monde agricole de défendre son attachement à un régime de protection spécifique à même de répondre aux problématiques des agriculteurs ».
Enfin la Confédération Paysanne rappelle elle aussi l’intérêt de défendre « un système basé sur la solidarité et la répartition, valeurs essentielles de notre société » et appelle les uns et les autres à voter massivement. Quand bien même elle signale, elle aussi, que les conditions sont à réformer.
Question pratique pour voter, outre la voie postale traditionnelle, il est désormais possible de voter par Internet, via une plateforme dédiée et sécurisée.
Pour voter en ligne c’est par ici