Des stocks mondiaux au plus bas

Avec 36,6 millions de tonnes, la production mondiale de blé dur pour la campagne 2017/2018 est en repli de 8% par rapport à la campagne précédente. © Chrupka/Fotolia

Avec 36,6 millions de tonnes, la production mondiale de blé dur pour la campagne 2017/2018 est en repli de 8% par rapport à la campagne précédente. Une baisse essentiellement liée à la baisse sur le continent nord-américain, très impacté par la sécheresse, mais aussi à la baisse significative des surfaces emblavées. Les agriculteurs américains et canadiens préfèrent les cultures plus rentables comme la canola et le soja.

Pour le premier producteur mondial, le Canada, la baisse de production est de 40% à 4,5 millions de tonnes contre 7,8 Mt l’an passé, ainsi le pays voit son stock de report se dégonfler à 0,8 Mt contre 1,9 Mt l’an passé. Le Canada est aussi le premier exportateur mondial, les projections 2017/2018 de FranceAgriMer indiquent que le volume export devrait être identique aux années précédentes à 4,6 Mt. En effet si les volumes ne sont pas en rendez-vous, la qualité elle est excellente et les stocks de 2016/2017 vont permettre d’assurer les exportations sans soucis.

Au niveau mondial, la baisse observée dans les grands pays producteurs entraîne une baisse significative des stocks mondiaux, à 8,3 Mt, soit -11% par rapport à l’an passé, mais la consommation mondiale est elle aussi prévue à la baisse

La production du Maghreb en forte hausse

Concernant la production de l’Afrique du Nord, on constate au contraire une augmentation très significative pour le Maroc, la Tunisie, l’Algérie et la Turquie, ainsi selon le CIC, les importations de cette région sont estimées à 3,3 Mt (-10% par rapport à la campagne précédente).

La production européenne accuse une baisse modérée de sa production imputable à des pays comme l’Espagne et l’Italie impactés par la baisse des surfaces et la sécheresse. Mais la France compense par une production en hausse de 28% par rapport à 2016, malgré une baisse des surfaces de 5%.

Ce qu’il est intéressant d’appréhender c’est le différentiel de prix entre blé dur et blé tendre. Sur le marché canadien en octobre 2016, la différence de prix entre la tonne de blé dur et celle de blé tendre était de 100 dollars, fin octobre 2017, elle n’était plus que de 40 dollars. Un écart qui justifie que sur les principaux bassins de production, les autres cultures type canola, soja, protéagineux ont la faveur des producteurs, les céréales à paille sont plutôt envisagées comme des céréales par défaut.

(Sources FranceAgriMer)

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