Data : too big or not too big ?

Voici venu le temps de démystifier non pas un concept, mais un terme dont on entend parler tous les jours mais dont nous ignorons à quel point il fait déjà tellement partie de notre quotidien. Est-ce à cause des termes anglais qu’il suscite l’inquiétude ? Parce que littéralement, big data désigne « grosse donnée », les puristes préféreront « métadonnées ». Il s’agit tout simplement d’une expression pour qualifier un volume de données tel, qu’un tableur Excel ne suffit pas à les traiter. Alors le big data, beaucoup de bruit pour rien ?

En 1990, on connaissait de votre exploitation sa taille et sa typologie ; en 2015, on connaît au mètre carré près la culture, la pression maladie, le stade de développement de la culture, la pluviométrie, le rayonnement, le nombre de degrés Celsius cumulés, la teneur minérale du sol, sa conductivité, mais aussi le rendement de l’année dernière, etc. Si, en 1990, vous vous contentiez de raconter que vous aviez fait un jogging de 30 minutes, en 2015 vous êtes en capacité de rassurer (ou pas !) vos proches sur l’activité cardiaque à la seconde près de votre cœur pendant ces 30 minutes. La révolution numérique et technologique n’est pas étrangère à cet incessant accroissement de données générées par nos moindres faits et gestes (un « j’aime » sur Facebook, un SMS, l’envoi d’un mail, un paiement par carte bancaire…).

Alors la question n’est pas tant autour de la quantité de données, mais plutôt de notre capacité à en tirer de la valeur. Beaucoup ont d’ores et déjà compris les enjeux, considérant que la valorisation maîtrisée s’impose comme un enjeu stratégique. Pour certains, la gestion, la maîtrise et le partage des données (open data) peuvent être générateurs de valeurs sociale, économique, environnementale et agronomique. Tandis que d’autres craignent le côté obscur de la force (en salle le 16 décembre 2015) et s’interrogent sur les intentions cachées et masquées de ceux qui détiendront le pouvoir de la force…

Mais plutôt que de rentrer dans ce débat, même s’il est légitime, il était grand temps de s’approprier le sujet pour mieux l’appréhender. Grand temps de réaliser que l’agriculture a déjà pris la pleine mesure des enjeux liés à la gestion et à la maîtrise des données. L’heure n’est déjà plus à l’interrogation mais bel et bien à l’organisation et à l’appropriation.

Retrouvez le dossier hors-série complet sur les enjeux du big data dans le Cultivar de décembre

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