La couverture du risque prix est devenue une nécessité, tant à la vente qu’à l’achat. Même s’ils peuvent faire l’objet de controverses, les marchés à terme sur les matières premières agricoles font partie intégrante des outils de couverture. Ils ne datent pas d’hier, mais les volumes traités sont de plus en plus grands et le nombre et types de contrats ne cessent d’augmenter pour répondre à la dérégulation des marchés internationaux (lait, sucre…).
En 2011, d’après le Centre d’études et de prospectives du ministère de l’Agriculture, les volumes traités sur les marchés à terme représentaient 18 fois la production mondiale de maïs, 35 fois la production mondiale de soja et 9 fois celle du blé. Il nous semblait important d’aborder simplement leur fonctionnement pour mieux en comprendre les ressorts.
Mais pas facile de parler d’un sujet aussi technique que celui des marchés à terme. Parfois méconnus ou mal appréhendés, les marchés à terme peuvent toutefois faire partie de la boîte à outils des agriculteurs quant à la gestion du risque prix. Tentons en quelques lignes de démystifier la thématique avec Nicolas Habert, expert des marchés des matières premières agricoles.
Les marchés à terme peuvent se définir comme des marchés sur lesquels s’échangent des promesses d’achat et de vente entre opérateurs permettant de fixer des prix à l’avance.
« Pour les opérateurs qui interviennent sur les marchés à terme, il s’agit de fixer, à tout instant, un prix à la vente ou à l’achat par rapport à un coût de revient afin de sécuriser la marge et de se protéger contre la volatilité des prix », résume Nicolas Habert.
Lire l’article complet dans le Cultivar Leader du mois d’octobre.
