Pour la région Rhône-Alpes, les meilleures parcelles atteignent 45 q/ha, mais la plupart des parcelles dont situées dans une moyenne allant de 30 à 35 q/ha.
En Auvergne, l’année est en deçà de 2014 avec une moyenne de rendement comprise entre 28 et 32 q/ha. Dans certains cas, les rendements n’atteignent même pas 20 q/ha note l’institut.
Plus au nord en Bourgogne et Franche-Comté les situations sont variables. La Côte-d’Or affiche une moyenne de 31 q/ha tandis que la plaine dijonnaise est à 39 q/ha. Pour le département de la Nièvre, le rendement moyen serait de 33 q/ha. Pour le département de l’Yonne, Terres Inovia estime à 35 q/ha au nord et 39 q/ha en vallée. En revanche les moyennes décrochent sur les plateaux de l’Yonne et du Chatillonnais avec une moyenne de 25 q/ha voire inférieure en cas d’attaques d’altises (12 à 22 q/ha.). Pour la Saône-et-Loire, la moyenne est satisfaisante à 36 q/ha et la Franche-Comté affiche un rendement moyen compris entre 30 et 35 q/ha avec des pointes à 40 q/ha pour la Bresse.
En Lorraine, Terres Inovia juge correcte les rendements (moyenne à 3 q/ha) compte tenu du potentiel avec des belles surprises pour ceux qui ont reçu des pluies avant les fortes chaleurs. Dans les sols profonds les rendements sont même en hausse de 5 q/ha.
Enfin pour la Champagne-Ardenne, malgré les craintes, la moyenne régionale devrait se situer vers les 40 q/ha.
Les premiers éléments concernant le Nord-Ouest indiquent qu’à l’exception des parcelles impactées par le parasitisme et les conditions séchantes (25 à 35 q/ha), la moyenne devrait se situer entre 45 et 55 q/ha même s’il reste encore beaucoup de surfaces à récolter.
Pour rappel, au 8 juillet 2015, les prévisions de l’Agreste pour la récolte hexagonale de colza indiquaient une production de 5 millions de tonnes avec un rendement moyen attendu de 34,2 q/ha.