Baisse marquée des semis de céréales d’hiver et de colza, forte hausse des cultures de printemps

Estimations de surfaces pour les céréales d’hiver, le colza et les cultures de printemps. © Bernard 63/Adobe Stock

Les services du ministère ont mis à jour leurs estimations de surfaces pour les céréales d’hiver, le colza et les cultures de printemps. Retenons que les surfaces de céréales à paille diminueraient de 4,3% et atteindraient 7,3 millions d’hectares. La sole de blé tendre serait en recul de 7,5% pour un total de 4,6 millions d’hectares, notamment du fait des intempéries de l’automne 2019. C’est le plus faible niveau depuis 2003. En revanche, les surfaces de blé dur progresseraient légèrement, de 0,6% pour atteindre 247 milliers d’hectares. Toutefois, sur la moyenne quinquennale, la baisse des surfaces de blé dur est de 26,6% . Il semble que la forte hausse des surfaces de blé dur de printemps constatée en Vendée compense la baisse nationale des blés durs d’hiver.

Les surfaces d’orges seraient en hausse de 2,8%, grâce à une nouvelle progression de la sole d’orges de printemps (+8,9% sur un an et +38,9% par rapport à la moyenne 2015-2019). La hausse des semis d’orge de printemps vient compenser en partie les difficultés d’implantation des cultures d’hiver dans des sols saturés par les précipitations.

Le colza poursuivrait son recul (-2,8% sur un an et -25,1% par rapport à 2015-2019). Elle atteindrait 1075 milliers d’hectares et serait au plus bas depuis 2002.

Concernant les betteraves industrielles, on note un recul des surfaces de 5,2% sur 1 an et de 4,2% par rapport à la moyenne 2015-2019. Le ministère note que pour la deuxième année consécutive, la faiblesse des prix du sucre amène les producteurs à se tourner vers d’autres cultures.

Autre fait notable, la hausse des surfaces de protéagineux, +12,5% sur un an. Les surfaces de féveroles progresseraient de 11,8% et celles de pois protéagineux de 10,5%.

En pommes de terre de conservation et de demi-saison, on devrait atteindre un record. Les surfaces progressent de 3,8% sur un an et de 15,2% par rapport à la moyenne quinquennale pour atteindre les 159 000 ha.

 

Le ministère rappelle que les estimations de surfaces et de rendements pour les grandes cultures sont établies à partir d’échantillons départementaux d’observations quantitatives et qualitatives, provenant de sources multiples. Elles sont publiées en se fondant sur l’hypothèse que le reste de la saison ne connaîtra pas d’événement particulier susceptible d’affecter les surfaces ou les rendements finaux.

 

Actualités

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15