Associer adjuvants et fongicides, un pari gagnant pour préserver le rendement et qualité

Publi-rédactionnel

Associer adjuvants et fongicides pour préserver rendement et qualité. Crédit: ChristopheB/AdobeStock

Selon un sondage réalisé par l’AFA, l’association française des adjuvants, les adjuvants sont principalement utilisés sur blé tendre d’hiver (78% de taux d’utilisation), betteraves (66%) et orge d’hiver (53% des utilisations). Les agriculteurs interrogés précisent qu’ils ont principalement recours aux adjuvants en association avec les herbicides sélectifs (pour 78% d’entre eux), avec des fongicides (39% d’entre eux) et dans une moindre mesure avec des herbicides non sélectifs.

En fonction des bassins de production, les agriculteurs optent pour des programmes à 2 ou 3 interventions (T1 à T3). L’application T1 (stade 2 nœuds) se justifie pour des régions où l’apparition des maladies est plus précoce, notamment les régions de la façade Atlantique. La dernière intervention (à floraison) vise essentiellement la protection contre les fusarioses et les risques liés aux mycotoxines. « On observe au fur et à mesure des campagnes, une apparition plus tardive des maladies. Dans la pratique, les interventions se font de plus en plus tard : d’une stratégie basée sur T1 (1-2 Nœuds) et T2 (Dernière Feuille Etalée ou DFE), on glisse vers une stratégie T2 (DFE) et T3 (Floraison) » explique Frédéric Pagès, chef de marché adjuvants de De Sangosse.

Préserver la dernière feuille étalée

L’intervention à DFE, reste le pivot de la protection fongicide, il faut chercher à préserver au maximum cette F1 (et celles en dessous) car elle participe au remplissage des grains et donc au rendement. La sécurisation des fongicides (qui sont dans tous les cas des produits systémiques, famille des SDHI et triazoles) via l’adjuvantation est une stratégie gagnante. En effet, l’adjuvantation va accroître la quantité de fongicide retenue sur la feuille et sa pénétration.

D’autre part, dans des conditions humides favorables au développement des maladies cryptogamiques, l’adjuvant va permettre une plus grande adhésivité du produit à sa cible et limiter ainsi le risque de lessivage. Le retour sur investissement d’un fongicide impose l’efficacité : « garantir l’efficacité d’une solution c’est aussi se donner la possibilité d’en réduire les doses. Dans nos essais comparés en 2021 sur les variétés Rubisko et Sacramento ; Grâce à l’adjuvantation, nous avons pu baisser les doses de 33% pour une efficacité et un rendement équivalent », complète Frédéric Pagès.

Ces gains d’efficacité sont aussi permis par les nouvelles technologies de formulation qui associent esters méthyliques et sulfate d’ammonium.

Garantir la qualité sanitaire des cultures

La dernière application fongicide « T3 », a pour objectif principal de lutter contre les maladies de l’épi et de préserver la qualité sanitaire de la culture jusqu’à la récolte. La difficulté qui se présente lorsqu’il s’agit d’intervenir à ce stade est de bien cibler la maladie et de protéger l’épi y compris sous les glumelles où pénètre la fusariose. Là aussi, le recours à un adjuvant va permettre d’accroître la surface de contact par un étalement maximum des gouttelettes « ce critère permet à la bouillie d’accéder à des endroits difficilement accessibles. En moyenne l’ajout d’un adjuvant à ce stade permet une baisse de la teneur en DON par rapport à un témoin non adjuvanté », précise le spécialiste.

L’adjuvantation des fongicides est aussi un élément clé de l’efficacité des solutions pour lutter contre le sclerotinia du colza. La cuticule du colza est en effet difficilement mouillable, il est donc essentiel que les bouillies appliquées au moment de la floraison puissent couvrir au maximum les surfaces. « Des essais réalisés en 2021 avec une application au stade bbch65 (pleine floraison, chûte des premières pétales), ont montré un gain de rendement de l’ordre de 6 quintaux/ha par rapport à un témoin non traité et environ 3q/ha par rapport à un fongicide en solo » précise Frédéric Pagès.

Désormais, pour accéder à certains cahiers des charges qualitatifs et pour répondre aux attentes sociétales,  les agriculteurs doivent s’engager dans la réduction des doses tout en maintenant une qualité de protection optimum. Les adjuvants permettent à la fois, des gains d’efficacité, parfois de limiter les doses et in fine de limiter aussi la dérive, car l’adjuvant homogénéise le spectre des gouttes sans détériorer la qualité de couverture ou la densité d’impact.

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