Protéagineux, une filière qui se cherche
Selon les dernières prévisions publiées par Agreste, la production hexagonale de protéagineux n’échappe pas aux mauvais résultats de la campagne 2020.
Selon les dernières prévisions publiées par Agreste, la production hexagonale de protéagineux n’échappe pas aux mauvais résultats de la campagne 2020.
Avec le retrait des néonicotinoïdes, des essais sont menés en Belgique sur la culture de betterave associée pour lutter contre les pucerons. La féverole semble avoir un impact positif sur la présence d’auxiliaires, et ainsi, sur la réduction du nombre de pucerons.
Enjeux agronomiques, environnementaux et de relocalisation des protéines pour l’alimentation animale. Voici trois motivations au retour de la féverole dans le sud des Deux-Sèvres. L’entreprise de négoce Lamy-Bienaimé mise ainsi sur le retour de la légumineuse dans les rotations.
La productivité et la qualité ont été au rendez-vous pour certaines légumineuses en 2019 mais pas pour toutes. Terres Inovia et Terres Univia font le point pour chaque espèce et les impacts que cela a engendré sur le marché.
L’amélioration des variétés de pois et de féverole devient de plus en plus lisible dans les essais. Les résultats en pois d’hiver sont les plus spectaculaires. Mais le producteur ne profite pas toujours de ces progrès génétiques. Les variétés les plus cultivées ne sont pas celles qui sont les plus compétitives.
Avec les nombreux retraits de produits phytosanitaires comme cette année avec le chlorothalonil, la recherche d’alternatives devient indispensable. Tour d’horizon des solutions existantes ou à venir effectué par Terres Inovia.
L’enquête de Terres Inovia montre des disparités parfois importantes d’un bassin de production à l’autre sur la façon dont sont appréhendées les cultures de pois et de féverole.
Si des études de faisabilité le confirment cet automne, des attractifs olfactifs devraient bientôt être mis sur le marché comme alternatifs aux insecticides sur féverole. En 2016, Cultivar avait relaté les premiers essais terrain.
La féverole doit être semée juste après la récolte du précédent à hauteur de 15 à 20 graines par mètre carré selon le type de sol en direct ou après un travail du sol. Une densité qui engage un coût de 15 à 20 euros/ha pour ce couvert.
Du point de vue agronomique, environnemental et vu les mesures de soutiens déployées, le contexte autour des protéagineux est favorable. Cependant, les débouchés essentiellement tirés par l’export sont trop aléatoires pour développer ces cultures à plus grande échelle.