L’azote n’est pas le seul élément à intervenir dans la maximisation de la performance technologique des céréales. Le magnésium, le soufre, le bore et le potassium, pour ne citer qu'eux, sont aussi à considérer.
« L’expression de la protéine dans le grain ne peut se faire qu’à travers une nutrition équilibrée de la plante, notamment en azote », explique Cédric Boudes du service agronomique Yara. Chaque organisme stockeur suit sa propre grille de réception pour répondre aux demandes technologiques spécifiques des filières ou des marchés.
Les plantes compagnes du colza sont semées en même temps que la culture. D’abord une barrière aux insectes phytophages, elles restituent aussi une certaine quantité d’azote en sortie d’hiver et au printemps suivant.
La méthode Cultan consiste à injecter de l’azote directement dans le sol. Lorsque les conditions climatiques sont sèches, elle montre de bons résultats concernant divers aspects.
Les plans prévisionnels de fumure azotée sont annuels. Ils prennent peu en compte d’éventuelles dynamiques, sauf au travers des apports organiques et des reliquats.
La méthode Cultan, pour Controled Uptake Long Term Ammonium Nutrition, traduite en français par « Absorption contrôlée d’azote par alimentation de longue durée en ammonium », reste encore marginale sur le territoire français.
Les solutions autres que MERCI sont soit moins fines, soit plus lourdes et onéreuses. Pour bon nombre de cas, s’agissant essentiellement des cultures céréalières et du colza, la contribution de l’apport d’engrais azoté à la productivité est le plus souvent bien supérieure aux fournitures du sol.
Si je vous dis que pour effectuer la modulation intraparcellaire des apports d’azote sur vos cultures, il vous suffit de préparer tranquillement votre carte de modulation la veille de l’apport depuis votre ordinateur en quelques clics. Vous me répondez que c’est impossible ? C’est pourtant ce...
D'un point de vue économique et environnemental, il est aujourd’hui nécessaire de valoriser au mieux les intrants sur toutes les cultures. La betterave n’y coupe pas. La localisation de l’engrais au cours du semis est le meilleur moyen pour répondre à ces deux enjeux.
Avec plus de 400 personnes réunies, les 13es Rencontres Comifer-Gemas, organisées à la Cité des Congrès de Nantes les 8 et 9 novembre, ont été un succès, ont conclu hier les co-présidents Christine Le Souder d’Arvalis-Institut du Végétal et François Servain du LDAR.
