Les performances françaises de blé à l’export se confirment malgré la crise sanitaire

À l’occasion de la tenue du conseil spécialisé de la filière céréalière le 11 mars dernier, FranceAgriMer a communiqué ses nouvelles prévisions sur les exportations françaises de blé tendre et d’orge pour la campagne 2019/2020.

Concernant les bilans sur le blé tendre, FranceAgriMer révise à la baisse les incorporations de blé dans l’alimentation animale à 100 000 tonnes, en raison d’un prix du maïs plus compétitif. Vers l’Union européenne, les exportations sont revues à la hausse de 55 000 tonnes, pour un total de 8,1 millions de tonnes.

Vers les pays tiers, la dynamique observée depuis le début de la campagne ne se dément pas et FranceAgriMer révise à la hausse de 100 000 tonnes par rapport au mois dernier le total des exportations vers les pays tiers, et ce, malgré l’épidémie du coronavirus et la hausse de l’euro ces dernières semaines. Ainsi le cumul pourrait s’établir à 12,7 millions de tonnes en fin de campagne. C’est 3 millions de tonnes de plus que pour la campagne 2018/2019.

Dans le détail, au 1er mars 2020, la France avait déjà expédié 8 millions de tonnes, dont 3,6 millions vers l’Algérie, 1,1 Mt vers le Maroc, 1,7 vers l’Afrique sub-saharienne et 800 000 tonnes vers la Chine (6 fois plus que l’année dernière). La France a profité du conflit commercial entre la Chine et les USA.

Concernant l’orge, FranceAgriMer estime à 3,8 millions de tonnes les expéditions françaises vers l’UE et 3,5 millions de tonnes vers les pays tiers, soit 46% de plus que pour la campagne 2018/2019. Parmi les principales destinations, on retrouve la Chine (900 000 tonnes) et l’Arabie Saoudite (400 000 tonnes).

 Des mauvaises conditions de culture sur la façade Atlantique

 FranceAgriMer a fait un point sur les conditions de culture de l’année en cours. Après un automne 2019 pluvieux, un hiver doux et pluvieux, l’étalage de la campagne des semis d’hiver a été exceptionnellement long, en raison du faible nombre de jours disponibles pour les travaux. Les conditions de culture sont largement moins bonnes que pour les campagnes précédentes, à cause du retard des semis et des excès d’eau. Ce constat prévaut sur les régions de la façade Atlantique, les régions à l’est sont plus épargnées.

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