Le Royaume-Uni a dû, comme la France, faire face à des conditions météorologiques compliquées tout au long de la campagne, excès de pluie à l’automne, puis sécheresse au printemps et un mois d’août 2020 pluvieux qui vient en plus pénaliser la qualité. Selon le Defra (le département britannique de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales), la superficie est en baisse de 25% en blé, de 34% en orge d’hiver, et de 26% en colza. Les agriculteurs ont compensé en semant de l’orge de printemps, la sole enregistrant une hausse de 52%.
La production de blé est attendue inférieure à 10,2 millions de tonnes. Il s'agirait de la pire récolte en 40 ans.
Le Royaume-Uni va devoir importer pour sa consommation domestique. Et pour « couronner le tout », les incertitudes liées aux négociations sur le Brexit font craindre une forte hausse des prix. S’il n’y a pas d’accord trouvé avec les Européens d'ici 6 mois, possible que ces importations soient taxées, selon les règles de l’OMC. Les industriels craignent une forte hausse des prix sur le marché domestique.