Métaldéhyde, prendre en compte les contraintes de la réglementation

Publi-rédactionnel

Révolu le temps  ou le métaldéhyde s’imposait comme LA solution unique et efficace pour lutter contre les limaces et autres gastéropodes. Les temps ont changé, d’une part à cause de la réglementation d’autre part, parce que des solutions alternatives ou de biocontrôle efficaces sont arrivées sur le marché.

Classement CMR2 : quesako ?

Depuis le 1er octobre 2021, le métaldéhyde est classé par l’Agence européenne des produits chimiques, CMR de catégorie 2. Il a donc un classement toxique pour la reproduction de catégorie 2. Donc tous les produits qui contiennent une concentration en métaldéhyde supérieure ou égale à 3% sont sous le coup de cette réglementation associée aux CMR2.

Cela implique un certain nombre de contraintes et d’impacts pour l’agriculteur. Tout d’abord, ces produits sont désormais soumis à la RPD (redevance pour pollution diffuse), l’impact financier n’est pas négligeable. Par ailleurs « Le classement en CMR 2 nécessite pour les anti-limaces un stockage un stockage obligatoire dans un local phytosanitaire sur des étagères séparées des autres spécialités », explique Pierre Olcomendy chef marché anti-limaces. N’oublions pas non plus que le chef d’exploitation a un certain nombre d’obligation vis-à-vis de son salarié ou ses salariés concernant le risque chimique (entre autres risques). Ce changement de classement nécessite de réactualiser le DUER (document unique d’évaluation des risques professionnels).

Pensez aux alternatives

À travers cette réglementation, le législateur incite l’agriculteur à changer ses pratiques et à avoir recours à d’autres solutions jugées moins dangereuses. Et la bonne nouvelle c’est qu’elles existent.

Aujourd’hui les solutions à base de phosphate ferrique ont fait largement leur preuve pour lutter contre les limaces, et le recours à ces solutions est une bonne façon de s’affranchir des contraintes liées à la réglementation

D’autre part, il existe des solutions qui associent différentes matières actives, dont le métaldéhyde, mais dans des concentrations inférieures à 3%.

« Ces solutions alternatives performantes permettent de déplafonner l’efficacité des anti-limaces tout en s’exonérant des exigences CMR2 » résume Pierre Olçomendy,

Mais il faut bien rappeler que la lutte contre les limaces démarre avant toute chose par de l’observation par piégeage pour anticiper le risque et des pratiques agronomiques qui peuvent limiter la pression.

La réglementation est toujours contraignante, mais elle est aussi une bonne manière de changer ses habitudes avec des nouvelles solutions tout aussi efficaces.   

Pour aller plus loin, télécharger gratuitement le livre blanc

Vie de l'exploitation agricole

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15