Le deuxième feuilleton qui monopolise l'attention après celui des négociations commerciales entre la Chine et les USA, c'est les conditions de sortie du Royaume-Uni de l'UE. Theresa May doit se rendre une nouvelle fois à Bruxelles aujourd'hui pour tenter de négocier quelques changements. Elle arrive avec, dans son panier des très bons chiffres pour l'économie britannique (taux de chômage à 4%, progression des salaires...) mais pas sûr que le président de la Commission, Jean-Claude Juncker y soit sensible. Toujours est-il que ce feuilleton, lui aussi interminable, est susceptible d'impacter la parité euro/dollar. Si l'euro se replie, cela pourrait amortir un peu le sentiment baissier sur les marchés des matières premières. Pour rappel, Royaume-Uni et UE doivent trouver un accord (ou pas) d'ici le 29 mars. Cette date pourrait être repoussée mais sans doute pas au-delà des élections européennes le 23 mai... car cela friserait le ridicule, le Royaume-Uni devrait enverrer des députés à Bruxelles...
Actualités