La crise énergétique pourrait tirer les marchés agricoles vers le bas

La situation géopolitique laisse toujours planner un sentiment d’incertitude totale sur le marchés des matières premières, alors que la Russie reste le plus gros exportateur mondial de blé. Mais la situation alimente la hausse des prix de l’énergie et fait planer le spectre de la récession à l’échelle mondiale. D’ores et déjà cette hausse est une menace pour les industries de première transformation et pourrait pas conséquent peser fortement sur la demande. « Le conflit russo-ukrainien, et ses conséquences sur le prix des matières premières agricoles et sur ceux du gaz, crée toutefois des difficultés croissantes pour cette industrie intensive en énergie. Les prix ont atteint un niveau tel qu’ils génèrent des risques majeurs pour la compétitivité de l’activité alors même qu’un ralentissement économique se profile » indiquait le secteur amidonnier lors de son Assemblée générale fin septembre 2022.

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