Le rapport de l’USDA estime à 43 millions de tonnes le disponible exportable en blé de la Russie. Un chiffre largement supérieur aux campagnes précédentes, rendu possible par la récolte exceptionnelle. Si le début de campagne a pu être entravée par le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine, sur cette fin d’année civile, le pays devrait sur novembre et décembre rattraper son retard. Selon les analystes locaux, les volumes sont au-delà des 4 millions de tonnes. Mais à cette époque de l’année, il sera important de regarder si les conditions météorologiques n’entravent pas la logistique. D’autre part, la mise au ban de la Russie par la communauté internationale est aussi de nature à rendre plus difficile les transactions. Mais sur ce point, les besoins réels des pays passent souvent avant les considérations géopolitiques.
Marchés agricoles
