1,5 milliard d’euros par an : tel est le chiffre évalué cette prochaine décennie pour déployer à grande échelle des mesures techniques permettant de maintenir les rendements des principales cultures végétales françaises, et ce, dans un contexte de réchauffement climatique de + 4 °C. C'est ce qui ressort du rapport de l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) qui a été remis le 5 avril 2024 au Gouvernement français.
L’étude de l’Institute for Climate Economics indique par ailleurs que les coûts des transformations plus structurelles des modèles agricoles restent difficiles à estimer.
Ces chiffres permettent de voir l’ordre de grandeur des montants en jeu pour l’ensemble des acteurs de l’économie. L’étude précise qu’il n’existe pas un coût unique de l’adaptation en France. Celui-ci dépend à la fois du niveau de réchauffement que l’on considère et la manière dont on choisit collectivement de s’y préparer.
En attendant, une des recommandations consiste à ajuster certaines pratiques culturales ou de généraliser des mesures agroécologiques pour limiter l’effet de la variabilité climatique sur les productions agricoles. Ces options peuvent parfois être mises en œuvre avec des coûts limités, notamment en intégrant l’adaptation dans les cahiers des charges des investissements déjà prévus. Parfois, elles représentent un surcoût, voire demanderont la mobilisation de moyens dédiés additionnels.
Source : I4CE du 5 avril
